LĂ©o et Lola, T1 : On s’aime trop


Titre : LĂ©o et Lola, T1 : On s’aime trop
Scénariste : Marc Cantin
Dessinateur : Thierry Nouveau
Parution : Août 2006


LĂ©o et Lola… La couverture du premier tome On s’aime trop nous prĂ©sente deux enfants en train de se battre pour une boite de cĂ©rĂ©ales. Cette scène parlera Ă  beaucoup de parents. Mon neveu de sept ans qui m’a prĂŞtĂ© cet album m’a dit que cette bande dessinĂ©e lui avait beaucoup fait penser Ă  lui et Ă  sa sĹ“ur. Cette annonce laissait supposer que cette lecture allait ĂŞtre haute en couleur !

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Marzi, T2 : Sur la terre comme au ciel


Titre : Marzi, T2 : Sur la terre comme au ciel
Scénariste : Marzena Sowa
Dessinateur : Sylvain Savoia
Parution : Avril 2006


Après un premier tome rĂ©ussi, Marzi revient pour « Sur la terre comme au ciel ». La petite fille polonaise nous raconte les anecdotes de son enfance en Pologne alors communiste. Marzena Sowa s’occupe du scĂ©nario et Sylvain Savoia du dessin. Tout cela est publiĂ© aux Ă©ditions Dupuis.  Continuer la lecture de « Marzi, T2 : Sur la terre comme au ciel »

Ma voisine en maillot


Titre : Ma voisine en maillot
Scénariste : Jimmy Beaulieu
Dessinateur : Jimmy Beaulieu
Parution : Janvier 2006


Jimmy Beaulieu est un auteur de bande-dessinĂ©e canadien qui a fait de la femme le centre de ses ouvrages. Avec « Ma voisine en maillot », le titre reflète bien l’esprit de l’ouvrage… Paru en 2006, cette histoire est publiĂ©e chez MĂ©canique gĂ©nĂ©rale. A peine plus grand qu’un A5, il fait une soixantaine de pages et est vendu au prix modique de 10 €.  Continuer la lecture de « Ma voisine en maillot »

Djinn, T6 : La perle noire


Titre : Djinn, T6 : La perle noire
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Ana Mirallès
Parution : Novembre 2006


« La perle noire » est le sixième tome de « Djinn ». Sa parution date d’un petit peu plus de cinq ans. EditĂ© chez Dargaud, il est scĂ©narisĂ© par Jean Dufaux et dessinĂ© par Ana Miralles. Cette sĂ©rie se dĂ©compose en cycle. Le premier, l’ottoman, comprenait les quatre premiers tomes. Le deuxième, l’africain, a dĂ©butĂ© lors du cinquième album. Le bouquin dont je vous parle aujourd’hui est donc le deuxième de ce nouveau cycle qui s’étalera sur cinq ouvrages. J’avais Ă©tĂ© attirĂ© vers cette saga pour deux raisons principales. La première Ă©tait le nom du scĂ©nariste. Dufaux est un auteur rĂ©fĂ©rencĂ© dont j’avais lu avec un plaisir intense « Murena ». La seconde est les critiques positives et enthousiastes qui accompagnent cette Ĺ“uvre depuis de longues annĂ©es. Continuer la lecture de « Djinn, T6 : La perle noire »

Chronique layette

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Titre : Chronique Layette
Scénariste : Nicoby
Dessinateur : Nicoby
Parution : Janvier 2006


Dans le domaine de l’autobiographie, nombreux sont les auteurs Ă  traiter la naissance de leur premier enfant. Nicoby y passe Ă©galement avec « Chronique Layette », sĂ©rie d’anecdotes sur la grossesse, l’accouchement et les premiers mois avec bĂ©bĂ©. Le sujet n’est pas très original, beaucoup traitĂ©. Nicoby arrivera-t-il Ă  tirer son Ă©pingle du jeu ? Le tout est Ă©ditĂ© dans un format A5 chez Six Pieds Sous Terre.  Continuer la lecture de « Chronique layette »

Mélodie au crépuscule

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Titre : Mélodie au Crépuscule
Scénariste : Renaud Dillies
Dessinateur : Renaud Dillies
Parution : Octobre 2006


Etant très fan de Renaud Dillies, c’est avec plaisir que je suis tombĂ© sur l’un de ses ouvrages à la mĂ©diathèque intitulĂ© « MĂ©lodie au crĂ©puscule ». Cet ouvrage est hĂ©las Ă©puisĂ© aujourd’hui. « MĂ©lodie au crĂ©puscule » est un one-shot de 78 pages scĂ©narisĂ© et dessinĂ© par l’auteur. Il met en scène un oiseau tout en longueur appelĂ© Scipion Nisimov qui va tenter d’apprendre le violon suite Ă  sa rencontre avec Tchavolo Naguine, un gitan qui voyage seul avec sa roulotte.  Continuer la lecture de « MĂ©lodie au crĂ©puscule »

Les petits ruisseaux – Pascal RabatĂ©

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Titre : Les petits ruisseaux
Scénariste : Pascal Rabaté
Dessinateur : Pascal Rabaté
Parution : Mai 2006


Peut-on encore profiter de la vie lorsque l’on est une personne âgée ? C’est la question que va se poser Émile à la mort de son meilleur ami et compagnon de pêche Edmond. Ce dernier, avant de passer l’arme à gauche, lui a montré une nouvelle facette : il aime peindre des nus et fait des rencontres par l’intermédiaire d’une agence matrimoniale. Car ce n’est pas parce qu’il est veuf qu’il doit cesser de vivre. Émile se pose alors la question de sa propre existence. Que veut-il faire des années qui lui restent ? Publié chez Futuropolis, le tout pèse près de cent pages.

LesPetitsRuisseaux1Le livre est assez justement sous-titré « Sex, drug and rock’n roll » ! C’est un sujet peu abordé qui est traité ici avec Rabaté. Si on retrouve le contexte du village de campagne avec ses parties de pêche et son bistrot (avec ses habitués hauts en couleur), c’est bien de l’âge dont il est question. Comment assumer le désir lorsque l’on est veuf sans avoir l’impression de trahir celle qui fut sa femme ? Comment assumer le désir lorsqu’on se sent vieux et usé ? C’est avec beaucoup de délicatesse et d’humour que Rabaté traite le sujet. Il trouve un ton juste et agréable, jamais sentimentaliste. Il évite l’écueil de se moquer également, ce qui est souvent l’angle choisi pour parler des personnes âgées.

Le droit de vivre et de profiter.

Le livre repose donc entièrement sur Émile. Dès les premières pages, Edmond lui apporte une révélation : il a encore le droit de vivre et de profiter. Mais le chemin à cette acceptation n’est pas si évident. Émile fera des rencontres qui lui permettront d’évoluer. Rabaté maîtrise parfaitement sa narration et tout découle naturellement, sans excès et avec les quelques surprises qui émaillent le tout. Mais cela reste cohérent et le sentiment d’empathie pour Émile fonctionne à plein régime.

Le dessin est très agréable. Rabaté adopte un style nerveux, mais plein de douceur. Pas d’aplats noirs, juste des hachures pour les ombres. Les couleurs sont douces et mettent parfaitement en valeur le trait. Ce choix de dessin et de colorisation est parfaitement adapté à l’ouvrage, qui en est d’autant plus délicat.

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À la fois tendre, touchant et drôle, « Les petits ruisseaux » est une vraie réussite. Abordant un sujet souvent tabou, Rabaté s’en sort à merveille avec son personnage torturé par un désir qu’il avait oublié. Doté d’une galerie de personnages réussis, « Les petits ruisseaux » vous prend par tous les sentiments !

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Note : 16/20

Anatomie de l’Ă©ponge – Guillaume Long

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Titre : Anatomie de l’Ă©ponge
Scénariste : Guillaume Long
Dessinateur : Guillaume Long
Parution : Juillet 2006


J’ai connu Guillaume Long avec « À boire et à manger ». C’est ici une œuvre parue bien plus tôt, en 2006, dont il est question : « Anatomie de l’éponge ». C’est un recueil d’histoires courtes qui expliquent (entre autres), les influences de l’auteur. On a donc affaire à une autobiographie où l’autodérision est le maître mot. Le tout pèse 115 pages et est paru chez Vertige Graphic.

Guillaume Long nous propose une série d’histoires courtes aux thèmes variés. Dès la première, on sent l’influence (l’hommage ?) à Blutch. Mais c’est surtout Lewis Trondheim (sous le pseudonyme Luis Troën) qui sera au centre des attentions. Adulé par l’auteur, sa passion pour l’auteur devient un running gag très efficace au fil des pages.

Un auteur qui se cherche et se trouve.

Au-delà des histoires sur la bande-dessinée, Guillaume Long diverge et parle aussi de son enfance. On sent un auteur qui se cherche. Graphiquement, on voit une tentative de faire des bande-dessinées avec un dessin et le texte en-dessous, puis on tâtonne vers un entre-deux. Cette façon dont l’auteur se cherche dans la narration (et aussi dans l’humour) est des plus intéressantes. Et on le voit progresser, puisque les dernières histoires font mouche. Plus le livre avance et plus on rit. L’auteur parvient à trouver un ton et un humour qui nous font beaucoup sourire et même rire par moment. Au point qu’après cet ouvrage, il me paraissait essentiel de m’intéresser à la suite de la production de l’auteur.

AnatomieDeLeponge1

Hélas, qui dit recueil dit souvent qualité inégale. C’est le cas ici. Certaines histoires laissent un peu froid, là où d’autres nous transportent. Que dire que cette formidable histoire où Guillaume Long se perd en voiture et va dormir dans un domaine perdu ? L’autodérision marche à plein régime. Si ce n’est pas forcément original, Guillaume Long se l’approprie pleinement.

Graphiquement, Guillaume Long a un style qui se reconnaît vite, mais il se cherche ici. Le noir et blanc est de rigueur, bien que parfois relevé de niveaux de gris. On sent des modifications, des essais… Et le tout est plutôt réussi. La maturité de son style se sent une nouvelle fois et sa façon de dessiner en noir et blanc hachuré est dynamique et vivante. Le trait est simple, mais la gestion des noirs et des volumes est réfléchie et réussie. Bref, un dessin qui paraît simple au tout venant, mais qui vaut le coup d’œil.

Cette « Anatomie de l’éponge » a les défauts du recueil. Son côté inégal gênera à coup sûr. Mais il y a de vraies qualité tant dans la narration que dans le dessin chez Guillaume Long qui suffisent à lui donner de l’intérêt. Quand on voit le nombre d’autobiographies insipides qui peuvent fleurirent sur les rayons, ce n’est pas le cas ici. Le livre montre un auteur qui se cherche et, surtout, qui se trouve !

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Note : 14/20

Et en plus il est gaucher – Ralf König

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Titre : Et en plus il est gaucher
Scénariste : Ralf König
Dessinateur : Ralf König
Parution : Septembre 2006


 Ralf König a créé tout au long de sa carrière une œuvre majeure sur la communauté homosexuelle. Parvenu à la célébrité, touchant même un lectorat hétéro, il a été alors beaucoup décrié aussi bien par les homos (qui l’accusent de les caricaturer, mais aussi de trahir leurs secrets) que par les femmes (qui l’accusent de misogynie aigue). Afin de répondre aux questions que l’on peut se poser sur le personnage, il écrit « Et en plus il est gaucher ».

Dans cet ouvrage, König se dessine se faisant interviewer par un certain Bernhard Seifert. Il répond alors aux questions de l’homme, racontant aussi bien sa jeunesse que ses complexes, en passant par le milieu homo et ses fantasmes. Il paraît évident que cette BD est réservée avant tout aux adeptes de l’auteur. En effet, certains passages parlent d’autres ouvrages de König et font référence à certains personnages. De même, son obsession pour les torses velus est un grand classique de ses personnages.

Interview et flashbacks.

Le tout est raconté sous la forme d’une interview. Les deux personnages dialoguent, lançant des flashbacks ou des histoires afin d’illustrer ses propos. La dernière histoire, pourtant indépendante, est ainsi lancée comme un film à la fin de l’interview. König parvient ainsi à éviter un côté purement narratif et autobiographique par ce procédé. De même, cela lui permet d’utiliser au mieux ses talents de dialoguistes.

Loin d’être rébarbative, cette BD est très drôle. Tout est présenté avec beaucoup d’humour et König fait preuve de l’autodérision indispensable à ce genre d’ouvrage. Il n’hésite pas à se représenter bavant devant l’image d’un torse poilu, une énorme érection sous son jean… 

Le dessin est toujours très réussi, surtout avec le souci posé par l’immobilité forcée des personnages pendant l’interview. Tout se passe dans les expressions du visage, dans un noir et blanc toujours maîtrisé. L’importante quantité de textes n’est pas gênant étant donné la grande qualité de narration de l’auteur. 

La dernière histoire, indépendante, mérite un petit mot. « 3 heures et demi » présente deux homos amoureux qui se retrouvent pendant trois heures et demi, souhaitant s’accoupler au plus vite. Evidemment, rien ne se passe comme prévu. Très crue, cette histoire est à mourir de rire. On est pris d’une vraie empathie avec les personnages que l’on voudrait aider à assouvir enfin leurs envies. Le tout est bien sûr rempli d’hétéros insupportables qui gênent sans cesse les deux hommes. 

« Et en plus il est gaucher » est venu d’une envie de König de s’expliquer suite aux attaques et aux demandes dont il était assailli. En cela, le but est atteint, l’auteur n’hésitant pas à nous faire part de détails intimes qui explique beaucoup. Heureusement, le tout est toujours drôle et léger, rendant la lecture des plus agréables. A réserver aux fans de König.

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Note : 14/20

De cape et de crocs, T7 : Chasseurs de chimères – Alain Ayroles & Jean-Luc Masbou

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Titre : De cape et de crocs, T7 : Chasseurs de chimères
Scénariste : Alain Ayroles
Dessinateur : Jean-Luc Masbou
Parution : Janvier 2006


« Chasseurs de chimères » est le septième tome de « De Cape et de Crocs ». La parution de cet album aux éditions Delcourt dans la collection Terres de Légendes date du mois de janvier 2006. Il est scénarisé par Alain Ayroles et dessiné Jean-Luc Masbou. Le prix de cet ouvrage composé d’une grosse quarantaine de pages avoisine quatorze euros. La couverture nous présente un bateau pirate des plus curieux. En effet, il roule au beau milieu d’une vaste cité. Le ciel qui surplombe la scène est splendide. Le choix des couleurs est remarquable. Pour ne rien gâcher il est habité par le portrait de nos trois héros aux traits respectifs de loup, renard et lapin…

La quatrième de couverture présente le résumé suivant : « Croisant le fer, croisant le verbe, messieurs de Villalobos et Maupertuis suivent la piste du mystérieux Maître d’Armes. Leur quête semée de dangers, d’énigmes et de forfaitures les mènera des bas-fonds du port d’Agatharchidès jusqu’aux confins des mers lunaires, au cœur de la Face Cachée, là où rodent les chimères. »

decapeetdecrocs7bLa série a pris un tournant important depuis l’album précédent. Nos héros sont maintenant sur la Lune. Ils se sont vus confier une mission par le roi local : trouver le Maître d’Armes. Ce dernier dont on chante les louanges autant guerrières que verbales aux quatre coins du pays. En les suivant dans ces territoires inconnus, on découvre cette planète à travers leurs yeux. « Chasseurs de chimères » est pleinement dans cette lignée. En effet, leurs aventures vont les mener vers des territoires que même les sélénites préfèrent éviter.

Comme je l’avais expliqué dans ma critique du tome précédent, la vie sur la Lune n’est pas si différente que celles sur Terre. Les auteurs ne tombent pas dans les excès que peut faire naitre la vie extra-terrestre. Les autochtones ressemblent aux terriens, s’expriment dans la même langue et possèdent une organisation sociétale connue sur Terre. Néanmoins, certaines différentes permettent de différencier les deux univers : les maisons peuvent se mouvoir, l’or pousse sur les arbres, la monnaie locale est la poésie… Ces subtiles nuances permettent de faire naître sur la Lune une atmosphère propre qui se distingue de tous les voyages lunaires qu’a pu générer la science-fiction. Cette originalité est indéniablement la base de la réussite de la série. En ne révolutionnant pas tous les codes en arrivant sur notre cher satellite, les auteurs permettent à nos héros et à la trame de ne pas perdre leur dimension théâtrale, acte fondateur de leurs talents.

Des surprises au gré de chaque nouvelle page.

Ce voyage vers l’inconnu permet à nos amis de retrouver des repères de leur quête du trésor des îles Tangerines qui a accompagné notre lecture des cinq premiers épisodes. Ce retour vers l’aventure ne peut pas nous déplaire tant le premier cycle de leur histoire nous avait conquis ! « Chasseurs de chimères » ne cesse pas d’attiser notre curiosité. Ne sachant pas où on va, on s’attend à être pris par surprise au gré de chaque nouvelle page. Les auteurs arrivent à faire monter la sauce. Au fur et à mesure que la narration se déroule, le mystère s’amplifie et nous oppresse. Le dénouement est en ce sens une vraie belle performance autant sur le plan graphique que sur le plan de l’intensité scénaristique. Les dernières pages d’apparence plus apaisée ouvre la porte vers un rêve qui ferait pétiller les yeux de tout enfant qui sommeille dans chaque lecteur…

Les illustrations accompagnent parfaitement la passionnante histoire qu’on a le plaisir de découvrir. Le fait qu’il n’y ait pas de rupture entre les deux univers permet à Jean-Luc Masbou de rester dans la continuité du travail effectué dans les albums précédents. Le dessinateur possède une capacité forte à donner une identité graphique aux différents personnages. Chacun est rapidement habité et acquiert une existence dès sa première apparition. Cela rend notre lecture plus active car chaque protagoniste nous inspire compassion, peur, sympathie, dégoût ou affection. En plus de cela, les décors sont remarquables et Masbou s’en sort admirablement malgré la grande diversité des paysages qui voient errer nos héros. Que ce soit en ville, au beau milieu d’un désert ou au milieu d’une tempête maritime monstrueuse, on est tout le temps plongé dans une ambiance propre à chaque lieu. Il s’agit d’une réelle performance qu’on se doit de signaler.

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En conclusion, « Chasseurs de chimères » retrouve le parfum de l’aventure endiablée vers l’inconnue qui avait été laissé de côté lors des derniers tomes. Je ne vous cache pas que j’en suis ravi. Le côté épique du quotidien de nos héros leur permet d’offrir aux lecteurs l’intégralité de leur dimension théâtrale. Cet album confirme que « De Cape et de Crocs » est amené à marquer l’histoire du neuvième art des vingt dernières années. Son originalité associée à la constance dans la qualité de ses albums est un modèle du genre. Il me tarde de me plonger dans le tome suivant intitulé « Le maître d’armes ». Mais cela est une autre histoire…

gravatar_eric

Note : 17/20