De cape et de crocs, T4 – Le mystère de l’île étrange – Alain Ayroles & Jean-Luc Masbou

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Titre : De cape et de crocs, T4 : Le mystère de l’île étrange
Scénariste : Alain Ayroles
Dessinateur : Jean-Luc Masbou
Parution : Mai 2000


« Le mystère de l’île étrange » est le quatrième tome de « De Cape et de Crocs ». Cette série est éditée chez Delcourt dans la collection « Terres de Légendes ». Le prix de chacun de ses albums est environ quatorze euros. Cette saga est l’œuvre conjointe d’Alain Ayroles et de Jean-Luc Masbou. Le premier se charge du scénario et le second des dessins. Les trois premiers avis sont à mes yeux autant de petits bijoux du neuvième art. C’était donc avec appétit que je m’apprêtais à dévorer cette suite des aventures de nos héros. La couverture nous plonge dans un décor verdâtre dans lequel semblent régner des épaves de navire et des crabes massifs. On y découvre également notre duo chevaleresque sabre à la main. Ils sont accompagnés du curieux scientifique qu’on avait rencontré lors de l’épisode précédent.

decapeetdecrocs4aLa quatrième de couverture nous présente le résumé suivant : « Les anthropophages qui hantent les forêts des îles Tangerines tremblent à la seule évocation du volcan sacré dont les flancs abritent, dit-on, un fabuleux trésor. Faisant fi des admonitions indigènes, Messieurs Maupertuis et Villalobos s’aventureront pourtant à travers une lagune infestée de monstres, dans les tréfonds de ce cratère, qui s’avèrera fort riche en coups de théâtre… »

Un des qualités de cette série est que chaque album possède une identité scénaristique propre. Le premier correspondait à la présentation des personnages et à la mise en place de l’intrigue. Le deuxième nous plongeait au beau milieu de l’océan à la rencontre des pirates. Le troisième nous échouait sur une île déserte. Enfin, « Le mystère de l’île étrange » se construit autour des secrets qui alimentent ce fameux volcan aux locataires assez improbables. Malgré cette dissociation propre à chaque épisode, la saga ne perd jamais de vue son fil conducteur et possède une identité propre à l’ensemble. Le travail des auteurs est sur ce point-là remarquable.

Aucun temps mort. Une réelle intensité.

L’album qui est le sujet de ma critique aujourd’hui démarre avec deux héros dans une marmite en passe d’être dégusté par des cannibales. Rapidement, la situation s’améliore et nos deux aventuriers se rendent compte que les habitants de l’île ne sont pas anthropophages et se révèlent particulièrement lettrés. Cela leur permet d’en apprendre énormément sur l’île qui les abrite. Leur quête du trésor les mène vers l’intérieur d’un volcan. Leur immersion dans cette terre inconnue a une dimension presque lunaire. Cela vient de l’atmosphère qui se dégage de ce cimetière de navires habités par des crustacés géants. Notre curiosité est pleinement sollicitée. Cette épopée ne souffre d’aucun temps mort et est habitée par une réelle intensité.

decapeetdecrocs4cL’attrait de la lecture augmente quand on se découvre l’entrée d’une espèce de temple taillé dans la roche. On y retrouve nos chers pirates et leurs prisonniers. Mais surtout, on s’interroge sur la communauté qui habite ce lieu curieux. Je ne vais pas vous en révéler davantage les concernant. Il est sûr qu’on est intrigué par ces personnes dont on ne connait rien et qui semblent obéir à des codes différents de ceux qu’on connait. Cela nous offre un troisième tiers d’album pleins de surprises et de questions qui se clôt par une révélation dans la dernière page qui nous donne envie de courir lire le tome suivant.

Le trait de Masbou accompagne parfaitement cette aventure. Les décors varient énormément tout au long de l’album. On passe d’un village indigène à un volcan mystérieux puis on erre dans un temple de pierre aux mobiliers curieux. Chacune de ses étapes est savamment construite sur le plan graphique. On s’immerge parfaitement dans les pas de nos héros. On les retrouve d’ailleurs avec plaisir  tous autant qu’ils sont. Une nouvelle fois, le dessinateur arrive à générer chez ses personnages des expressions variées qui nous les rend attachants. Cela participe activement à la bonne humeur que dégage la lecture de cet album.

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En conclusion, « Le mystère de l’île étrange » est une nouvelle réussite. A chaque nouvel épisode, « De Cape et de crocs » confirme qu’elle est une des meilleures séries que le neuvième art ait connue ces dix dernières années. Le travail des auteurs est remarquable de précision et d’originalité. Les textes sont bons, le suspense est présent, il y a de l’action et de l’émotion. Bref, tous les ingrédients sont là et ils sont habilement cuisinés. Je ne peux que vous conseiller de partir à sa rencontre. De mon côté, je vais me plonger dans le tome suivant intitulé « Jean sans Lune ». Mais cela est une autre histoire…  

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Note : 17/20

De cape et de crocs, T3 : L’archipel du danger – Alain Ayroles & Jean-Luc Masbou

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Titre : De cape et de crocs, T3 : L’archipel du danger
Scénariste : Alain Ayroles
Dessinateur : Jean-Luc Masbou
Parution : Septembre 1998


« L’archipel du danger » est le troisième tome de la célèbre saga « De Cape et de Crocs ». Editée chez Delcourt, dans la collection « Terres de Légendes », cette série s’est close cette année avec la parution de son dixième opus. Cet événement m’a donné envie de me plonger une nouvelle fois dans cette grande aventure. Ma critique d’aujourd’hui porte donc sur un des premiers albums de l’histoire. Il est scénarisé par Alain Ayroles et dessiné par Jean-Luc Masbou. Sa parution date de presque quinze ans. La couverture du bouquin nous présente les quatre héros à barre d’un navire. On y découvre notre un renard gentilhomme, un loup hidalgo, une ravissante gitane et un sympathique lapin. Tout un programme qu’il faut découvrir au plus vite en se plongeant dans notre lecture…

decapeetdecrocs3aLa quatrième de couverture nous présente le résumé suivant : « Acte III. Où l’on verra nos héros voguer à bord du Hollandais Volant vers les îles Tangerines et leur trésor, s’emparer d’un navire pirate, délivrer une belle captive, essuyer une tempête, subir l’ire d’un monstre marin, faire naufrage, explorer une île étrange, assister à un exposé, participer à une expérience et affronter de féroces cannibales. »

Les deux premiers tomes sont de petits chefs d’œuvre. Le premier nous faisait découvrir les personnages et l’intrigue. On démarrait sur les chapeaux de roue. On était tout de suite conquis par la densité de l’histoire et par la dimension chevaleresque de ses héros. Par la suite, on se retrouver sur la mer sur de grands navires en quête d’un trésor. Cela permettait aux pirates d’apparaitre et de générer un nouveau centre d’intérêt dans une trame qui n’en manquait pas. « L’archipel du danger » utilise un autre aspect des grandes aventures classiques en faisant échouer les protagonistes sur une île déserte habitée par des cannibales. Cela offre une identité propre à cet album et permet à notre curiosité d’être une nouvelle fois alimentée.

Des trames secondaires qui rendent la lecture dense et passionnante.

Une des forces du scénario est qu’il arrive à faire cohabiter un grand nombre de personnages tous en interaction bien que se trouvant parfois à des endroits très différents au même moment. Cela fait nombre beaucoup de trames secondaires qui rendent la lecture dense et passionnante. Ayroles arrive à doser parfaitement la place laissée à chacune de ses intrigues. La dissociation géographique des protagonistes permet à chacun de trouver une place et un rôle. On se familiarise donc aisément avec chacun et aucun ne nous laisse indifférent. On est réellement l’impression d’être plongé dans une aventure à grande ampleur qui ne souffle d’aucun temps mort.

decapeetdecrocs3bEn plus de se montrer dense, le scénario est également plein de surprises. Même si trésor, île déserte, pirates ou jeune fille en détresse sont des thématiques classiques du récit d’aventure, cela n’empêche pas les auteurs de nous étonner régulièrement. Il va sans dire que je n’ai pas vous les révéler ici. En effet, le plaisir réside aussi en partie dans la découverte. Mais très souvent on est conquis par l’originalité qui accompagne notre lecture. L’aisance avec laquelle le scénariste joue avec ses ingrédients pour nous offrir un moment succulent est impressionnante. C’est d’autant plus agréable que les trois premiers opus sont d’une même qualité. Cela tend à confirmer que cette série est d’une qualité rare. Concernant les choses qui ne changent pas et qu’on apprécie, il faudrait parler des dialogues. Le travail sur les textes est impressionnant. Je n’ai pas souvenir d’avoir autant succombé aux charmes littéraires d’un album de bande dessinées.

Toutes ces bonnes idées et ces aventures sont mises en valeur par le trait du dessin de Jean-Luc Masbou. Il possède un style assez caractéristique qui correspond parfaitement à l’atmosphère qui se dégage de la série. Il offre des planches très dense tant au niveau des décors que des personnages. L’univers dans lequel on navigue est habilement construite sur le plan graphique. De plus, les différents personnages possèdent une réelle identité. De plus, le côté théâtrale des propose est bien mise en valeur par les postures prises par les protagonistes lors de leurs tirades ou au cours de leurs événements. Les couleurs sont relativement pastelles et participent à l’immersion dans cet univers assez unique.

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En conclusion, « L’archipel du danger » est une belle réussite. Chaque plongée dans l’aventure créée par Ayroles et Masbou est un grand moment de bonheur dont on apprécie chaque détail. La qualité constante dans leur travail fait qu’on peut appréhender avec appétit la lecture des tomes suivants à commencer par celle du quatrième opus intitulé « Le mystère de l’île étrange ». Mais cela est une autre histoire…

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Note : 17/20

De cape et de crocs, T2 : Pavillon noir ! – Alain Ayroles & Jean-Luc Masbou

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Titre : De cape et de crocs, T2 : Pavillon noir !
Scénariste : Alain Ayroles
Dessinateur : Jean-Luc Masbou
Parution : Mai 1997


« Pavillon noir ! » est le deuxième tome de « De Cape et de Crocs ». Cette saga composée de dix albums a vu le jour il y a plus de quinze ans et s’est conclue récemment. Le premier ouvrage m’avait conquis sur tous les plans. J’étais donc impatient de me plonger à nouveau dans cet univers. Edité chez Delcourt dans la collection « Terres de Légendes », ce bouquin est scénarisé par Alain Ayroles et dessiné par Jean-Luc Masbou. Son prix avoisine quatorze euros. La couverture nous plonge dans l’univers de la piraterie. On se trouve sur le pont d’un bateau rempli de pirates. Voilà qui promet de belles aventures !

La quatrième de couverture nous présente le texte suivant : « Hildalgo, corsaire barbaresque, gentilhomme et lapin font voile vers les îles Tangerines et leur trésor. Mais avant d’atteindre le mythique archipel battu par les tempêtes, où rode l’ombre de vaisseaux engloutis et de monstres marins, nos hardis compagnons devront affronter un nouvel adversaire… joyeux, certes, mais cruel et sans merci : les pirates ! »

Des duels, de l’amour, un trésor…

Le premier nous avait offert le début d’une grande saga. Il y avait des duels, de l’amour, un trésor… Bref, il ne manquait aucun ingrédient pour générer une trame passionnante. De plus, on avait rencontré une galerie de personnages dense et variée qui ne faisait qu’attiser notre attrait. La couverture de l’album donne l’impression qu’elle va ajouter la piraterie aux nombreuses cordes de l’intrigue. J’étais donc vraiment curieux de savoir ce qu’allait devenir nos héros et de quelle manière allait avancer leur quête du trésor des îles Tangerines.

decapeetdecrocs2aLe fil conducteur de l’histoire est la recherche de ce fameux trésor en suivant une carte découverte dans une bouteille. Cet aspect est habilement construit dans le scénario d’Alain Ayroles. Les événements se succèdent à un rythme soutenu et les surprises sont nombreuses. Notre attention est en permanence relancée pour notre plus grand plaisir. Mais la richesse de cette saga réside dans les nombreuses trames secondaires qui accompagnent notre lecture. Il y a des histoires d’amour contrariées, des vengeances sous-jacentes, des manigances, etc. Chaque moment modifie bon nombre de variable et nous oblige à nous impliquer pleinement dans l’histoire. L’album ne souffre d’aucun temps mort. A l’image de l’opus précédent, la qualité est au rendez-vous et c’est agréable de voir que les auteurs ne se sont pas endormis sur leurs lauriers.

Le scénario ne se contente pas de nous offrir une histoire passionnante. Il nous fait rencontrer des personnages hauts en couleur. On s’intéresse réellement à leur devenir et aucun ne nous laisse indifférent. Que ce soit le renard, le loup ou le lapin, il nous sont sympathiques et apportent chacun leur éco à la réussite de l’ensemble. Même les méchants nous intéressent. Ils possèdent une personnalité originale. Sans vous dévoiler les qualités et les défauts de chacun, sachez que vous irez de surprise en surprise et que vous prendrez beaucoup de plaisir à naviguer dans cet univers intriguant.

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L’histoire est prenante, les personnages attachants… Mais la liste des qualités de cet album n’est pas terminée. Les dialogues sont assez uniques dans leur genre. On a droit à de grandes tirades théâtrales qui sont des petits bijoux d’écriture. Mais au-delà de ces monologues remarquables, chaque dialogue est travaillé. Aucun échange n’est bâclé et chaque case nous offre un petit bonheur de lecture. Une telle densité scénaristique est rare dans le neuvième art. Je me dois donc de la signaler.

Les dessins sont dans la lignée de tous les bons points cités depuis le début de ma critique. Vu de loin, le style n’a rien d’original. Mais une fois qu’on se plonge dans la lecture, on lui trouve une patte particulière. N’étant pas spécialiste du genre, je ne possède pas le vocabulaire adéquat pour vous décrire l’essence du style de Jean-Luc Masbou. Néanmoins, je trouve qu’il arrive à générer une vraie atmosphère à l’album. Ils nous présentent des personnages très expressifs. Cela coïncide avec l’esprit « théâtre » de la série. De plus, les décors sont très travaillés. Sans être surchargés, ils sont remplis de petits détails souvent drôles. C’est un dosage compliqué d’offrir autant d’informations dans les cases sans tomber dans l’indigestion. Masbou s’en sort merveilleusement.

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En conclusion, « Pavillon noir ! » confirme que « De Cape et de crocs » est amené à devenir une série de grande qualité. Cet album possède beaucoup de qualités et n’a aucun défaut. Il va donc sans dire que j’ai hâte de lire le troisième opus intitulé « L’archipel du danger ». Mais cela est une autre histoire… 

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Note : 17/20

De cape et de crocs, T1 : Le secret du janissaire – Alain Ayroles & Jean-Luc Masbou

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Titre : De cape et de crocs, T1 : Le secret du janissaire
Scénariste : Alain Ayroles
Dessinateur : Jean-Luc Masbou
Parution : Novembre 1995


« De Cape et de crocs » est une série qui s’est close récemment avec la parution de son dixième et dernier tome. Cela a fait naitre en moi l’envie de redécouvrir cette grande saga du neuvième art en commençant par son premier opus intitulé « Le secret du janissaire ». Il faut remonter huit ans en arrière pour découvrir la première parution de cet ouvrage chez Delcourt. On peut se l’offrir pour un petit peu moins de quatorze euros. Alain Ayroles s’occupe du scénario et Jean-Luc Masbou se charge des dessins. La couverture nous plonge dans une atmosphère nocturne. Deux personnages vêtus tels des mousquetaires cachent leur visage avec leur cape. L’un semble être un loup, l’autre semble être un renard. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Il ne reste plus qu’à se plonger dans la lecture pour le découvrir…

La quatrième de couverture nous présente les mots suivants : « A bord d’un vaisseau turc, un coffre. Dans le coffre, un écrin, dans l’écrin, une bouteille, dans la bouteille, une carte, et sur cette carte… l’emplacement du fabuleux trésor des îles Tangerines !… Il n’en faut pas plus à deux fiers gentilshommes, fins bretteurs, batailleurs et rimailleurs, pour se jeter dans une aventure qui, de geôles en galères, les mènera jusqu’aux confins du monde. »

decapeetdecrocs1aL’histoire exerce rapidement une emprise sur le lecteur. Dès les premières pages, on s’attache à notre duo de héros. Le premier, un loup, est un bel hidalgo nommé Don Lope. Le second, un renard, est un adepte de la poésie nommé Don Armando. La présentation est rapide et notre immersion dans leurs aventures immédiates. On y fera un grand nombre de rencontres avec des personnages très différents. On découvre un armateur avare, père d’un fils fainéant et peureux. On croise le chemin d’une belle gitane et d’une jeune femme blonde et orpheline qui feront chavirer les cœurs de nos deux gentilshommes. Enfin on découvrira un curieux lapin sur des galères et un fier guerrier ottoman en quête de trésor. Bref, les ingrédients sont appétissants et devraient faire naitre une lecture des plus plaisantes…

On entre tout de suite dans le vif du sujet.

Pour que la réussite soit totale, il fallait que cette galerie de protagonistes gravite dans un scénario dense et bien construit. On est rapidement rassuré sur ce plan-là. Les auteurs ne se perdent pas en digression pour nous présenter les jalons de la saga. On entre tout de suite dans le vif du sujet. On voit naitre deux histoires d’amour. On découvre une tentative de chantage. Et surtout, une chasse au trésor à grande ampleur semble être en passe d’être lancé. On est heureux de se trouver sur ces navires en quête du mythe des iles Tangerines sur les mers. Une fois l’album terminé, on a une intense envie de se plonger dans le tome suivant.decapeetdecrocs1b

Au-delà de suspense inhérent aux différentes épreuves qui se mettent sur le chemin de nos héros, le plaisir que se dégage de ce tome réside dans la qualité des dialogues. Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu récemment une telle densité et originalité dans les textes. Beaucoup de bulles sont cultes. Voir nos héros parler en rimes est le fruit d’un travail énorme. Le résultat est au rendez-vous. Il faut plusieurs lectures pour profiter pleinement de tous les jeux de mots offerts par le talent d’Alain Ayroles. Je me garde de vous citer quelques exemples car le plaisir réside également dans la découverte et la surprise.

Côté dessins, je trouve que la réussite est également au rendez-vous. Jean-Luc Masbou offre des cases denses sans être surchargées. Ils gèrent particulièrement bien les différentes entre premier plan, second plan et arrière-plan. Cette subtilité lui permet d’agrémenter ses planches de plein de petits détails qu’on prend plaisir à trouver au gré des lectures. De plus, les personnages possèdent une identité graphique intéressante. Leurs expressions très théâtrales génèrent une atmosphère vraiment unique qui caractérise la série.

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En conclusion, « Le secret du janissaire » est une genèse de grande qualité qui explique aisément le succès que rencontre « De Cape et de Crocs » presque dix ans plus tard. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cet ouvrage et par conséquent dans cette série. Vous ne regretterez pas ce voyage synonyme de grand dépaysement. De mon côté, il ne me reste plus qu’à partir une nouvelle fois à la découvre du deuxième tome intitulé « Pavillon noir ». Mais cela est une autre histoire… 

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Note : 17/20