Cyclone


Titre : Cyclone
Scénariste : Clément Baloup
Dessinateur : Marion Mousse
Parution : FĂ©vrier 2019


La couverture de « Cyclone Â» m’a attirĂ© l’Ɠil en librairie. Reprenant une scĂšne de l’album, le traitement graphique m’a titillĂ© la rĂ©tine. Il m’a suffi de feuilleter l’ouvrage pour passer Ă  l’achat, surtout que j’en avais lu une critique Ă©logieuse quelques jours auparavant. Ce roman graphique de 120 pages est l’Ɠuvre de ClĂ©ment Baloup et Marion Mousse. Ne connaissant ni l’un, ni l’autre, c’était l’occasion de les dĂ©couvrir. Le tout est publiĂ© chez Sarbacane.

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Les deux vies de Bauduin


Titre : Les deux vies de Bauduin
Scénariste : Fabien Toulmé
Dessinateur : Fabien Toulmé
Parution : FĂ©vrier 2017


AprĂšs une premiĂšre bande dessinĂ©e autobiographique, « Ce n’est pas toi que j’attendais », Fabien ToulmĂ© avait la lourde tĂąche de confirmer ses qualitĂ©s d’auteur. Car raconter une pĂ©riode difficile de sa propre vie peut toucher le lecteur. Écrire une fiction nĂ©cessite de la rendre crĂ©dible. Avec « Les deux vies de Bauduin » et ses 260 pages, le dessinateur prend le temps de poser son sujet. Le tout est paru chez Delcourt. Continuer la lecture de « Les deux vies de Bauduin »

La peur du rouge


Titre : La Peur du Rouge
Scénariste : Fred Neidhardt
Dessinateur : Fred Neidhardt
Parution : Septembre 2010


« La Peur du Rouge » commence sur cette citation dĂ©licieuse de Boris Vian : « L’histoire est entiĂšrement vraie, puisque je l’ai imaginĂ©e d’un bout Ă  l’autre ». On Ă©vitera ainsi de se poser trop longtemps la question entre auto-fiction et autobiographique pour cet ouvrage de Fred Neidhardt publiĂ© dans la collection Shampooing (dirigĂ©e par Lewis Trondheim). Mais force est de constater que le personnage porte son nom !  Continuer la lecture de « La peur du rouge »

Love is in the air guitare

loveisintheairguitare


Titre : Love is in the air guitare
Scénariste : Yann Le Quellec
Dessinateur : Romain Ronzeau
Parution : Août 2011


L’air guitare est une discipline constituant Ă  mimer les mouvements d’un guitariste. Beaucoup de gens, poussĂ©s par la musique, se jettent par terre, imitant leurs idoles. Avec de plus en plus d’adeptes, l’air guitare possĂšde dĂ©sormais son propre championnat du monde
 « Love is in the air guitare » (on apprĂ©ciera le jeu de mots
) relate l’épopĂ©e d’un jeune homme qui va se lancer dans la quĂȘte du trophĂ©e ultime. Ce pavĂ© (on approche des 300 pages) a Ă©tĂ© publiĂ© chez Delcourt dans la collection Mirages. Continuer la lecture de « Love is in the air guitare »

Lucie s’en soucie

luciesensoucie


Titre : Lucie s’en soucie
Scénariste : Véronique Grisseaux
Dessinateur : Catel
Parution : Janvier 2000


« Lucie s’en soucie » est un hors sĂ©rie de la sĂ©rie nommĂ© « Lucie ». Ce roman graphique de 120 pages narre l’histoire d’une jeune trentenaire qui fait le bilan de sa vie au dĂ©but des annĂ©es 2000. Le tout est scĂ©narisĂ© par VĂ©ronique Grisseaux et dessinĂ© par Cartel, et publiĂ© aux HumanoĂŻdes AssociĂ©s dans la collection Tohu Bohu. Continuer la lecture de « Lucie s’en soucie »

Deux frĂšres

DeuxFreres


Titre : Deux frĂšres
Scénaristes : Fabio Moon & Gabriel Ba
Dessinateurs : Fabio Moon & Gabriel Ba
Parution : Mars 2015


Fabio Moon et Gabriel Ba s’étaient fait connaĂźtre dans nos contrĂ©es grĂące Ă  « Daytripper », un livre construit autour d’histoires courtes. Les deux jumeaux, qui scĂ©narisent et dessinent Ă  quatre mains, reviennent en force avec « Deux frĂšres », l’adaptation de l’Ɠuvre de Milton Hatoum. C’est donc un roman graphique de plus de 200 pages en noir et blanc qui nous est proposĂ© chez Urban Comics dans la collection Urban Graphic. Continuer la lecture de « Deux frĂšres »

Kililana song, T2

KililanaSong2


Titre : Kililana song, T2
Scénariste : Benjamin Flao
Dessinateur : Benjamin Flao
Parution : Octobre 2013


Le premier tome de  Kililana song » m’avait laissĂ© un sentiment mitigĂ©. J’avais Ă©tĂ© captĂ© par l’ambiance, le dessin et cette chronique de la vie sur un archipel du Kenya. Mais le fil rouge, le liant de l’ensemble me semblait encore bien tĂ©nu. Ça tombait bien, la fin de la premiĂšre partie commençait Ă  relier les histoires entre elles. L’occasion d’un final rĂ©ussi ? La seconde partie clĂŽt le dyptique en 130 nouvelles pages. Le tout est publiĂ© chez Futuropolis et rĂ©alisĂ© par Benjamin Flao.

Le personnage principal est NaĂŻm. EmbarquĂ© sur une embarcation de fortune Ă  son insu par un vieil homme, il va ĂȘtre mis devant les croyances ancestrales de la rĂ©gion. D’autres intrigues se dĂ©veloppent : un navigateur, un expatriĂ© droguĂ©, un investisseur, une prostituĂ©, un vieil homme droguĂ© lui aussi, un frĂšre bigot
 Benjamin Flao n’est pas avare d’intrigues et de personnages, au point de diluer un peu l’intĂ©rĂȘt. À multiplier les histoires, il nous perd dans les mĂ©andres de son scĂ©nario.

Un final un peu confus.

KililanaSong2aL’histoire de NaĂŻm, plutĂŽt drĂŽle, prend ici un tour fantastique. Beaucoup de discours et beaucoup moins d’action. Sur terre, les intrigues avancent plus ou moins sans que l’on sache trop vers oĂč l’on va. Et Ă  la fermeture de l’ouvrage, on constate que certaines histoires ne sont pas vraiment refermĂ©es et disposaient d’un intĂ©rĂȘt finalement limitĂ©. L’auteur s’est clairement Ă©parpillĂ©. Il faut dire qu’avec 250 pages au compteur, il y avait de quoi faire. Mais en se concentrant sur son sujet, l’ouvrage aurait certainement Ă©tĂ© plus lisible. LĂ , on a presque l’impression de suivre des histoires parallĂšles sans vĂ©ritable lien entre elles.

Reste une chronique sociale particuliĂšrement dĂ©paysante. On retrouve une ville de pĂȘcheur avec tous les alĂ©as de ce genre d’endroits. Alors que le lieu ne paraissait dĂ©jĂ  pas folichon, voilĂ  que l’on parle de l’industrialiser. Benjamin Flao ajoute sur le tard une veine Ă©cologique Ă  son ouvrage.

Si le dessin Ă©tait indĂ©niablement le point fort de la premiĂšre partie, c’est toujours le cas. Plus encore, Benjamin Flao varie les techniques pour donner un rĂ©sultat plus diversifiĂ© selon les situations. Reste la lumiĂšre, la chaleur, que l’on ressent sur les peaux des personnages. Sa reprĂ©sentation des Ă©pisodes fantastiques est remarquable, de mĂȘme que celle de la tempĂȘte qui sĂ©vit dans l’ouvrage. Du grand travail.

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« Kililana song » me laisse un goĂ»t d’inachevĂ©. La chronique du lieu et l’atmosphĂšre qui s’en dĂ©gage est vraiment remarquable, mais le fil rouge manque d’intensitĂ© et de clartĂ©. Certaines intrigues finissent trop rapidement (voir restent des impasses) et l’épilogue est un peu tirĂ© par les cheveux. Une Ɠuvre symptomatique de l’époque : beaucoup de pagination et une difficultĂ© Ă  la concision. Dommage.

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note3

Kililana song, T1

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Titre : Kililana song, T1
Scénariste : Benjamin Flao
Dessinateur : Benjamin Flao
Parution : Mars 2012


« Kililana song », premiĂšre partie, a Ă©tĂ© aurĂ©olĂ© du prix Ouest-France au festival Quai des Bulles de Saint Malo. Une distinction qui donne suffisamment envie de s’y intĂ©resser ! De plus, le dessin, tout en aquarelles et en encres de l’auteur Benjamin Flao, flatte la rĂ©tine du lecteur. Alors qu’en est-il de ce premier opus ? Le tout est publiĂ© chez Futuropolis pour plus de 120 pages de lecture.

Nous sommes sur une ville cĂŽtiĂšre du Kenya. Ici se mĂȘlent pĂȘcheurs, navigateurs, expatriĂ©s et touristes. Au milieu de cet univers, NaĂŻm, 11 ans, dĂ©ambule parmi ceux lĂ , Ă©levĂ© par sa tante et pourchassĂ© par son grand frĂšre. Ce dernier veut qu’il aille Ă  l’école et devienne un bon musulman, ce dont le petit Kenyan n’a que faire. Au fil de ses pĂ©rĂ©grinations, NaĂŻm nous dĂ©crit ainsi cet univers particulier et forcĂ©ment dĂ©paysant pour un lecteur occidental.

Un carnet de voyage devenu fiction.

KililanaSong1bAu-delĂ  de l’histoire de NaĂŻm, d’autres histoires viennent se greffer. Ainsi, un arbre gĂ©ant (et magique), semble ĂȘtre le point crucial de l’histoire (et pourtant Ă  peine abordĂ©). De mĂȘme, un navigateur perdu n’a pas encore trouvĂ© son rĂŽle. C’est un peu le point faible du bouquin. L’auteur enchevĂȘtre quelques histoires mais aprĂšs 120 pages, tous les liens ne sont pas encore clairs. Ainsi, le dĂ©but de lecture est poussif et un peu perturbant, la narration restant Ă©vasive. Ainsi, c’est avant tout NaĂŻm et ses rencontres qui nous transportent pour le moment.

Benjamin Flao se repose donc sur une recette bien connue : des personnages hauts en couleur, des rencontres
 En cela, on sent que le livre est issu de ses propres voyages (ce qu’il annonce en dĂ©but de livre). Dommage que les situations se rĂ©pĂštent un peu (notamment les poursuites du grand frĂšre), si bien que le livre dilue l’intĂ©rĂȘt et l’attention du lecteur. Un peu de concision n’aurait pas fait perdre grand-chose. La fin de l’ouvrage laisse prĂ©sager de bonnes surprises, il faudra donc attendre la suite pour vraiment savoir si le fil rouge de l’ensemble est pertinent.

Au niveau du dessin, difficile de ne pas ĂȘtre sĂ©duit par le trait de Benjamin Flao. Si certaines planches sont parfois un peu confuse, ses choix de cadrage sont toujours originaux et travaillĂ©s. Ses couleurs subliment l’ensemble et nous font vraiment ressentir cette Afrique cĂŽtiĂšre, avec la mer, les bĂąteaux et la lumiĂšre omniprĂ©sente. C’est du beau travail, dynamique comme du croquis de voyage et nĂ©anmoins d’une prĂ©cision exemplaire.

KililanaSong1a

Difficile de ne pas ĂȘtre conquis par ce « Kililana song ». DĂ©paysant et pourvu d’un dessin virtuose, on a envie d’y adhĂ©rer pleinement. Mais le fil rouge peine un peu Ă  se mettre en place et les longueurs de l’ouvrage nous font tiquer. Des espoirs Ă  confirmer avec la deuxiĂšme partie !

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note3

Une petite tentation

UnePetiteTentation


Titre : Une petite tentation
Scénariste : Jim
Dessinateur : Grelin
Parution : Mars 2013


Paru initialement sous le nom du « Sourire de la babysitter », cette sĂ©rie a connu une renaissance en paraissant sous la forme d’un copieux one-shot (plus de 150 pages quand mĂȘme). En effet, la premiĂšre mouture avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e au premier tome. On ne peut donc qu’ĂȘtre un peu mĂ©fiant, mais pourquoi pas. RebaptisĂ© « Une petite tentation », cette histoire parle donc d’une babysitter et de sa copine qui se lancent le dĂ©fi de piquer le mec quadra et avec une bonne situation dont la premiĂšre garde la fille. S’engage donc un jeu de sĂ©duction avec d’un cĂŽtĂ© la timide et de l’autre la dĂ©lurĂ©. Le tout est paru chez Vents d’Ouest.

Nous avons donc affaire ici Ă  une classique histoire sentimentale. La tentation, le dĂ©sir, les sentiments
 On n’est mĂȘme plus dans un triangle amoureux, mais plutĂŽt dans un hexagone ! Cependant, trĂšs vite on s’aperçoit que les personnages sont stĂ©rĂ©otypĂ©s. Plus choquant, les femmes sont toutes des garces et les hommes des ĂȘtres humains beaucoup plus sentimentaux et fidĂšles
 Étrange parti pris !

Pour un jeune public ?

UnePetiteTentation2Des personnages caricaturaux ne sont pas forcĂ©ment un problĂšme. On pourrait se voir dans un vaudeville sympathique. HĂ©las, les situations sont tout aussi fausses. A aucun moment, on ne croit vraiment Ă  tout ça. Entre une babysitter qui s’exhibe en soutif devant trois quadras ou un ex qui se taille les veines au cutter dans le couloir d’un immeuble, tout cela laisse un peu dubitatif. De mĂȘme, les deux jeunes filles sont Ă©tudiantes ET mineures. Je n’ai pu m’empĂȘcher de tiquer sur ce genre de dĂ©tails. Plusieurs fois, j’ai eu l’impression que ce livre Ă©tait plutĂŽt destinĂ© Ă  un jeune public. Mais pourtant, vu oĂč il est Ă©ditĂ©, ça ne semble pas ĂȘtre le cas. Quant Ă  la conclusion de l’ouvrage, elle va vraiment dans le sens d’une publication pour ado et/ou jeunes adultes. 

MalgrĂ© tout, la lecture mĂ©nage son suspense et ses surprises. La fin est trop moralisatrice et casse un peu finalement la dynamique de l’ouvrage. Le trait de Grelin est dynamique et plaisant. Ses filles sont sexy et illustrent trĂšs bien la notion de tentation
 Cependant, les expressions de visage un peu manga m’ont gĂȘnĂ© par moments. Clairement, ça ne fait pas partie de mes codes graphiques ! Les couleurs Ă©galement, trĂšs modernes, ne me parlent pas. C’est clairement une question de goĂ»t. Grelin a un style moderne oĂč il mĂ©lange de nombreuses influences (franco-belge, manga, voire Disney). De mĂȘme, la colorisation fait partie de canons du genre. Je regrette cependant un choix de faire des grandes cases finalement assez avares de dĂ©cors. Cela augmente la pagination pour pas grand-chose. Mais encore une fois, ça semble ĂȘtre une tendance du moment.

UnePetiteTentation1

« Une petite tentation » est un rĂ©cit sexy oĂč les jolies filles peu vĂȘtues sont bien prĂ©sentes. Inscrit dans une mouvance qui se veut moderne, je ne suis pas sĂ»r que cet ouvrage puisse toucher rĂ©ellement autre chose qu’un lectorat bien jeune qui fermera les yeux sur les incohĂ©rences du rĂ©cit et sur les caricatures de l’ensemble. Pour ma part, j’ai pris plaisir Ă  dĂ©vorer les filles des yeux. Peut-ĂȘtre que l’idĂ©e de faire un « roman graphique » n’était pas bien pertinente. Il semblerait qu’en 60 pages, tout aurait pu ĂȘtre dit.

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note2

Le goût du chlore

LeGoutDuChlore


Titre : Le goût du chlore
Scénariste : Bastien VivÚs
Dessinateur : Bastien VivĂšs
Parution : Mai 2008


« Le goĂ»t du chlore » est l’une des premiĂšres bande-dessinĂ©es de Bastien VivĂšs. Parue en 2008, elle a permis Ă  l’auteur de prendre son envol depuis avec de nombreux projets couronnĂ©s de succĂšs. Dans cet ouvrage paru chez KSTR, on retrouve deux jeunes gens qui se rencontrent Ă  la piscine. Le tout pĂšse pas moins de 135 planches.

Dans la BD, on suit un jeune homme qui a un problĂšme de dos. Son kinĂ© le pousse alors Ă  aller nager, ce qu’il n’a pas vraiment envie. Il faut dire qu’il ne nage pas bien et qu’il a bien du mal Ă  motiver des amis pour l’accompagner. Il dĂ©couvre alors le « milieu » de la piscine municipale, avec des hommes en reprĂ©sentation, des vieilles femmes et
 Une fille.

LeGoutDuChlore1« Le goĂ»t du chlore » est une romance. Si pudique qu’elle en perd un peu d’intĂ©rĂȘt. Il y a trĂšs peu de dialogues dans l’ouvrage et une grande partie concerne la natation. En effet, la jeune fille enseigne au garçon comment mieux nager. L’intĂ©rĂȘt de l’un pour l’une est Ă©vident, l’inverse semble plus long Ă  se dĂ©terminer.

Si on enlĂšve les scĂšnes chez le kinĂ©, plutĂŽt anecdotiques, tout se passe dans la piscine municipale. Les personnages sont presque tout le temps en train de nager ou de barboter. Cela permet Ă  Bastien VivĂšs de laisser parler son obsession des corps (que l’on retrouvera plus tard dans « Polina »). Un corps sportif et attirant d’un cĂŽtĂ©, plus ingrat et chĂ©tif de l’autre. L’auteur dĂ©cide d’adopter le rythme rĂ©el du lieu. Ainsi, on nage plus qu’on parle dans l’ouvrage. Et au bout d’un moment, la lassitude nous atteint Ă  force de voir chaque mouvement dĂ©composĂ©, que ce soit pour la nage ou toute autre chose. Mais on n’est pas loin de l’exercice de style. Bastien VivĂšs fournit donc un travail intĂ©ressant qui ne plaira pas Ă  tout le monde.

Au niveau dessin, on retrouve le trait dynamique de Bastien VivĂšs. J’ai trouvĂ© l’ensemble assez inĂ©gal. Certaines cases sont trĂšs rĂ©ussies et puissantes. D’autres sont vraiment limites, mĂȘme si elles sont liĂ©es au parti pris de l’auteur. Ce dernier Ă©crit en fin d’ouvrage avoir rĂ©alisĂ© l’album Ă  l’étĂ© 2007, ce qui expliquerait ce cĂŽtĂ© inĂ©gal. La colorisation en vert/bleu de les dĂ©cors mais en valeur les corps couleur chair des protagonistes. Mais l’ensemble reste assez froid.

LeGoutDuChlore2

On peut souvent lire que « Le goĂ»t du chlore » retranscrit parfaitement l’ambiance d’une piscine municipale oĂč des gens trĂšs diffĂ©rents vont nager et oĂč le temps est rythmĂ© par les longueurs. Mais c’est bien lĂ  le problĂšme. Quand on va nager, le temps est souvent long et on s’ennuie un peu. VoilĂ  l’effet que m’a fait cet ouvrage.

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note2