Il était une fois en France, T2 : Le Vol Noir des Corbeaux


Titre : Il était une fois en France, T2 : Le vol noir des corbeaux
Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Sylvain Vallée
Parution : Octobre 2008


« Le vol noir des corbeaux » est le deuxième tome de la série « Il était une fois en France ». Scénarisée par Fabien Nury et dessinée par Sylvain Vallée, cette saga est actuellement composée de cinq tomes. Edité chez Glénat, chaque sortie d’un nouveau tome est accompagnée d’un succès certain. L’opus que j’évoque date de deux mille huit. Il est d’un format classique. Son prix avoisine les treize euros.  Continuer la lecture de « Il était une fois en France, T2 : Le Vol Noir des Corbeaux »

Il était une fois en France, T1 : L’Empire de Monsieur Joseph


Titre : Il était une fois en France, T1 : L’Empire de Monsieur Joseph
Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Sylvain Vallée
Parution : Octobre 2007


« Il était une fois en France » est une série née il y a quatre ans. Son cinquième tome est sorti récemment. Afin d’en profiter pleinement, j’ai décidé de lire une nouvelle fois l’intégralité de la saga. C’est ainsi que je me suis plongé dans le premier opus intitulé « L’Empire de Monsieur Joseph ». Il est édité chez Glénat. Le scénario est le fruit de l’imagination de Fabien Nury. Les dessins sont nés de la plume de Sylvain Vallée. Ce dernier m’était jusqu’alors inconnu contrairement à son acolyte. En effet, je suis un adepte des univers créés par Nury. « Je suis légion », « W.E.S.T. » ou « La mort de Staline » sont autant de séries passionnantes. J’étais donc confiant en m’immergeant dans cette nouvelle histoire.  Continuer la lecture de « Il était une fois en France, T1 : L’Empire de Monsieur Joseph »

Katanga, T1 : Diamants


Titre : Katanga, T1 : Diamants
Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Sylvain Vallée
Parution : Mars 2017


« La nouvelle série des auteurs de Il était une fois en France ». Il pouvait difficilement y avoir un argument plus persuasif que celui-ci pour m’inciter à partir à la rencontre de Katanga dont le premier tome, Diamants, est apparu récemment dans les rayons des librairies. L’association entre le scénariste Fabien Nury et le dessinateur Sylvain Vallée a déjà donné lieu à un bijou du neuvième art. Pourquoi cette nouvelle saga ne poursuivrait pas cette prestigieuse lignée littéraire ? Continuer la lecture de « Katanga, T1 : Diamants »

Silas Corey, T4 : Le testament Zarkoff 2/2

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Titre : Silas Corey, T4 : Le testament Zarkoff 2/2
Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Pierre Alary
Parution : Janvier 2016


Silas Corey est une série que j’ai rapidement appréciée. Le héros est attachant, les intrigues sont captivantes et le fait que l’histoire se déroule durant la fin de la première Guerre Mondiale est une jolie cerise sur le gâteau scénaristique. Le quatrième opus de la saga de Fabien Nury et Pierre Alary conclut le second diptyque intitulé Le Testament Zarkoff. Continuer la lecture de « Silas Corey, T4 : Le testament Zarkoff 2/2 »

Silas Corey, T2 : Le réseau Aquila 2/2

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Titre : Silas Corey, T2 : Le réseau Aquila 2/2
Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Pierre Alary
Parution : Mars 2013


« Silas Corey » est un diptyque qui ravira les adeptes du genre. En effet, moins de trois mois séparent les deux parutions. C’est agréable de pouvoir lire le dénouement d’une histoire en ayant encore un vague souvenir du début des événements. C’est le nom du scénariste qui m’avait attiré vers cette série. Je suis un grand adepte de Fabien Nury depuis que j’ai découvert « Il était une fois en France », « W.E.S.T. », « Je suis légion », « Atar Gull » ou « La mort de Staline ». Par contre, cette lecture était l’occasion de rencontrer un nouveau dessinateur nommé Pierre Alary. Ma critique porte sur le second tome intitulé sobrement « Le réseau Aquila 2/2 ». Continuer la lecture de « Silas Corey, T2 : Le réseau Aquila 2/2 »

Silas Corey, T1 : Le réseau Aquila 1/2

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Titre : Silas Corey, T1 : Le réseau Aquila 1/2
Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Pierre Alary
Parution : Janvier 2013


« Silas Corey » est une série dont le premier tome est apparu dans les rayons de librairie le seize janvier dernier. La couverture nous présentait un jeune homme au style vestimentaire british. Associé à au visage de jeune femme au second plan, il nous immergé dans la première partie du siècle dernier. Les tons rouges et blanc sont réussis mais n’auraient pas réussi à attirer mon regard s’ils n’avaient pas été accompagnés d’une étiquette dorée indiquant que cet ouvrage était le fruit du travail de l’auteur de « Il était une fois en France ». Cette grande saga composée de six épisodes est une des œuvres majeures de la dernière décennie du neuvième art. Fabien Nury est un scénariste que j’affectionne particulièrement. « W.E.S.T. » ou « Je suis légion » sont deux autres de ses petits bijoux. Pour « Silas Corey », il s’est associé à Pierre Alary pour les dessins. Il s’agit de ma première rencontre avec son univers.  Continuer la lecture de « Silas Corey, T1 : Le réseau Aquila 1/2 »

Silas Corey, T3 : Le testament Zarkoff 1/2

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Titre : Silas Corey, T3 : Le testament Zarkoff 1/2
Scénariste : Fabien Nury
Dessianteur : Pierre Alary
Parution : Janvier 2015


Silas Corey est une série née récemment de la collaboration du brillant scénariste Fabien Nury et du talentueux dessinateur Pierre Alary. Je dois vous avouer que c’est la présence du premier auteur cité sur la couverture qui a attiré mon regard sur l’album. Je n’ai pas regretté ma découverte après avoir lu le premier diptyque mettant en œuvre ce sympathique et peu conformiste détective privé. J’ai donc accueilli avec plaisir et curiosité la parution l’an dernier d’un troisième tome intitulé Le Testament Zarkoff 1/2. Cet intitulé laissait aisément présager que l’intrigue allait s’étendre sur deux épisodes. Continuer la lecture de « Silas Corey, T3 : Le testament Zarkoff 1/2 »

Comment faire fortune en juin 40

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Titre : Comment faire fortune en juin 40
Scénaristes : Fabien Nury & Xavier Dorison
Dessinateur : Laurent Astier
Parution : Septembre 2015


« Comment faire fortune en juin 40 » m’a tout de suite attiré lorsque j’ai vu la présence conjointe de Fabien Nury et de Xavier Dorison sur la couverture. Le fait que deux de mes scénaristes préférés participent à ce projet garantie à mes yeux une qualité remarquable à l’ouvrage. La couverture de l’album laisse présager une histoire rythmée et le titre fait naître des perspectives intéressantes. Bref, la première impression générée par ce livre est largement positive et m’incite à m’y plonger rapidement.

« Braquer deux tonnes d’or à la Banque de France, ça paraît difficile… mais en plein exode, dans un pays à feu et à sang, c’est faisable. » Voilà les mots qui accompagnent la quatrième de couverture du bouquin. Cela annonce un programme haut en couleurs ! Ce court texte est associé au portrait de quatre personnages : deux d’entre eux sont munis d’une arme à feu, un autre tient sévèrement une clé à molette et le dernier une ravissante jeune femme muni d’un bâton de dynamite. Bref, tout ce petit monde n’est pas là pour rigoler !

L’histoire d’un casse.

CommentFaireFortuneEnJuin40bIl s’agit donc de l’histoire d’un casse. Un fourgon doit véhiculer deux tonnes d’or de Paris en Gironde. Un petit groupe de malfrats voit ici l’occasion de s’offrir une nouvelle vie. Le plan consiste donc à suivre le camion blindé pour saisir l’occasion de mettre la main dessus. Le problème est que le pays est en guerre : toute la capitale fuit et l’armée allemande bombarde. Tout ne va donc pas être aussi simple que prévu. Les enjeux sont simples et la trame se met en place rapidement.

Malgré le classicisme de l’objectif – mettre la main sur un butin – l’intrigue est pleine de surprises et de rebondissements. La fine équipe enchaîne les complications sur le chemin de la fortune. Le scénario est dense et la lecture ne connaît aucun temps mort. Chaque léger moment de calme n’est que le prémisse d’un nouveau problème. L’adaptabilité des héros est mise à rude épreuve tant leur plan qu’ils pensaient être réglé comme du papier à musique va être souvent remis en cause. Le rythme de la narration est un modèle du genre. Les cent pages ne cessent pas de monter en puissance et en intensité. L’histoire est une véritable spirale infernale pour les protagonistes.

CommentFaireFortuneEnJuin40cCette densité scénariste m’avait évidemment beaucoup plu et a alimenté de manière constante ma curiosité. Mais mon attrait a également été facilité par la présence d’un casting quatre étoiles. Je trouve que le petit groupe en chasse est composé de personnalités intéressantes. Franck est un ancien boxeur adepte de se coucher contre quelques menues monnaies. Sambio porte bien le costume et aime faire fumer la sulfateuse qu’on n’est pas assez vite d’accord avec lui. Ninon est une ravissante jeune fille dont les mains de fée font merveille avec la dynamite. Enfin, le dernier est Helmut, un allemand qui a fui le pays suite à l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Il n’y a aucune affection entre eux. Ils sont uniquement partenaires de travail. La nature de leurs relations couplée à leur côté « Pieds nickelés » offre des moments de dispute vraiment sympathiques. L’écriture des dialogues est plutôt sympathique. Je me suis très vite attaché aux protagonistes et ai été soucieux de leur devenir dès les premières pages.

J’ai également beaucoup apprécié les dessins de Laurent Astier. Je trouve qu’il a un trait qui colle parfaitement avec l’époque à laquelle se déroulent les événements. Je trouve ses illustrations très travaillées. Les détails sont nombreux et donnent ainsi pleinement vie aux décors. De plus, les différents personnages possèdent une personnalité graphique forte. Dès leurs premières apparitions, ils dégagent tous quelque chose. Cela est d’ailleurs également valable pour les personnages secondaires. Quant aux couleurs de Laurence Croix, elles sont pleines de vie et apportent leur écot à la bonne humeur dégagée par l’ouvrage.

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Pour conclure, « Comment faire fortune en juin 40 » est une belle réussite. L’intégration dans cette histoire dans la grande Histoire lui donne un ton particulier qui m’a beaucoup plu. De plus, la qualité du casting permet de s’impliquer pleinement dans le destin des quatre acolytes. Le suspense qui accompagne leur destinée est également bien construit. Bref, la grosse centaine de pages qui compose cette intrigue se déguste avec appétit et plaisir. Je vous conseille donc de suivre les pas de ces quatre braqueurs qui ne vous laisseront pas indifférents…

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note5

Atar Gull, ou le destin d’un esclave modèle – Fabien Nury & Brüno

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Titre : Atar Gull, ou le destin d’un esclave modèle
Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Brüno
Parution : Octobre 2011


J’ai eu le plaisir que l’on m’offre dernièrement la bande-dessinée « Atar Gull, ou le destin d’un esclave modèle ». Non seulement le scénario est tenu par Fabien Nury, qui m’a déjà convaincu avec ses séries « Je suis légion » et « Il était une fois en France », mais le dessin est réalisé par Brüno, dont le travail m’a été loué de nombreuses fois. Avec cet ouvrage, j’espérais découvrir le travail de cet auteur en vogue. Ce livre est un one-shot d’un peu plus de 80 pages et est inspiré d’un roman d’Eugène Sue. N’ayant pas lu ce roman, j’éviterai toute comparaison entre l’œuvre originale et son interprétation en BD.

Atar Gull est fils de chef de la tribu des petits Namaquas en Afrique. La guerre avec les grands Namaquas fait rage et des hommes sont faits prisonniers. Toute la tribu pleure sauf lui. Atar Gull déclare alors que jamais il ne pleurera… La BD est articulée selon deux livres : « La traversée » et « La plantation » auxquels s’ajoutent un prologue et un épilogue. Comme on parle ici d’un esclave, il va sans dire Atar Gull va se faire capturer par les grands Namaquas. Au lieu de manger leurs prisonniers, ils ont depuis appris à les vendre aux blancs…

Aucun manichéisme : chaque personnage a ses raisons d’agir.

Le propos développé ici est particulièrement sombre. L’esclavage n’est pas un sujet facile et Nury le traite ici sans manichéisme. L’armateur qui procède au commerce du bois d’ébène est animé par des intentions simples : pouvoir gagner assez d’argent pour rejoindre sa femme. C’est une des caractéristiques fortes de Fabien Nury : ses personnages ont souvent des bonnes raisons d’agir. Le tout commence donc par la traversée de l’Atlantique où les auteurs développent une vraie histoire de pirates. Le rôle d’Atar Gull est ainsi très mineur. Il est seulement la plus belle pièce de la marchandise, un « Mandingo ».

L’arrivée aux Amériques change le tout. Atar Gull est vendu et travaille dans une plantation aux ordres du maître Wil. C’est vraiment à ce moment-là que l’on perçoit toute la force du scénario. En effet, les évènements avancent, souvent terribles, et les motivations d’Atar Gull nous sont toujours inconnues. On ne le comprend pas vraiment. Cependant, derrière toute cette cruauté, présente à tous les instants, on arrive à être ému. Du grand art…

Au niveau du dessin, j’avoue que le style de Brüno m’a un peu gêné au départ. Son trait est épais, sans concession, avec des aplats noirs importants, notamment dans ses visages. D’apparence simple, son dessin se révèle bien plus complexe et intéressant une fois que l’on est habitué. « Atar Gull » est aussi une bande-dessinée marquante graphiquement. Dans les moments forts, Brüno sait donner à son dessin la construction et le style qui fera réagir le lecteur. Un très bon dosage dans l’intensité. Le tout est colorisé par aplats très simples, sans ombre. Le tout renforce le style de Brüno, très brut. Les couleurs sont bien utilisées, renforçant l’atmosphère de chaque lieu ou moment.

« Atar Gull » est clairement dans le haut du panier de la bande-dessinée actuelle. Avec un scénario original et surprenant, des personnages hauts en couleur et un dessin exigeant et marquant, on sent qu’aucune concession n’a été faite. Les auteurs accouchent d’un ouvrage avec une personnalité forte. A découvrir absolument.

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note5

Tyler Cross, T2 : Angola – Fabien Nury & Brüno

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Titre : Tyler Cross, T2 : Angola
Scénariste : Fabien Nury
Dessinateur : Brüno
Parution : Août 2015


Avec deux one shots exceptionnels (« Tyler Cross » et « Atar Gull »), Fabien Nury et Brüno se sont imposés comme une des doublettes les plus talentueuses de la bande-dessinée. Et c’est avec plaisir que l’on les voit rempiler avec un deuxième tome de « Tyler Cross », intitulé « Angola ». Le tout pèse 100 pages et est publié c’est Dargaud. Même s’il serait dommage de ne pas avoir lu le premier tome, ils sont parfaitement indépendants.

« Angola » est le nom d’une prison. Tyler Cross y est enfermé suite à un coup foireux. Évidemment, il va tenter d’en sortir. Le premier tome était un polar teinté de western. Ici, on prend les références en plein univers carcéral des années 50 : mafia sicilienne, esclavage des prisonniers, chasse à l’homme, corruption… Du petit lait pour Tyler !

Un héros froid, violent et doté d’une morale minimale.

TylerCross2bLa force de cette série est de présenter un héros particulièrement froid et violent, doté d’une morale minimale. Pourtant, notre empathie pour lui est bien réelle puisqu’on espère qu’il s’en sortira. La violence est omniprésente, portée par une narration parfaitement maîtrisée. C’était déjà un des points forts du premier album, on le retrouve ici. Les textes sont un véritable plaisir de lecture, sublimés par la mise en image. Les cases longues et grandes donnent une vraie dimension cinématographique à l’ensemble. Mais qu’on ne s’y trompe pas : « Tyler Cross » s’inspire du cinéma, mais utilise au mieux les codes de la bande-dessinée.

Les cent pages de l’ouvrage permettent aux auteurs de développer leur propos. Car l’histoire n’est pas uniquement centrée sur Tyler Cross. Les autres personnages ont droit aussi à leurs chapitres qui développent leur histoire. Et à la fin, Tyler est souvent là pour les accueillir… Cette narration multiple, parfaitement maîtrisée, est au cœur du plaisir de lecture.

Le trait de Brüno, tout en noirs, et sa mise en scène sont assez incroyables. Non seulement il possède un dessin assez unique, mais il est parfaitement au service de l’histoire. Les deux auteurs sont au diapason. Les couleurs enrichissent les ambiances, jouant sur les teintes avec beaucoup d’intelligence. La pluie, la nuit, la douleur, la violence… Brüno parvient à tout exprimer avec beaucoup d’économie dans son trait et c’est assez remarquable. Quant au découpage, il est un véritable modèle du genre. Quelle maîtrise !

« Tyler Cross » s’impose une nouvelle fois comme une bande-dessinée majeure. En quittant les atmosphères western du premier tome, les auteurs proposent un ouvrage à l’ambiance différente. Le fond reste le même : violence, immoralité et références cinématographiques. Mais dans sa narration et son dessin, « Tyler Cross » reste une série assez unique, autant dans son genre que par sa qualité exceptionnelle.

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