Pawnee

Pawnee


Titre : Pawnee
Scénariste : Patrick Prugne
Dessinateur : Patrick Prugne
Parution : Août 2013


Patrick Prugne est un auteur dont j’ai lu peu d’ouvrages. NĂ©anmoins, chaque membre de sa bibliographie que j’ai eu le plaisir de tenir dans mes mains s’est avĂ©rĂ© un voyage intense et envoutant. « CanoĂ« Bay » et « Frenchman » sont deux bijoux du neuvième art. Ainsi, ma joie fut grande lorsque j’appris que « Pawnee » offrait une suite au deuxième opus citĂ© au moins d’aoĂ»t dernier. La possibilitĂ© de m’immerger Ă  nouveau dans cette AmĂ©rique sauvage du dĂ©but du XIXe siècle.  Continuer la lecture de « Pawnee »

Le Grand Mort, T6 : Brèche

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Titre : Le Grand Mort, T6 : Brèche
Scénariste : Régis Loisel & Jean-Blaise Djian
Dessinateur : Vincent Mallié
Parution : Novembre 2015


« Le Grand Mort » est une sĂ©rie nĂ©e il y a presque dix ans. Elle est le fruit de la collaboration entre RĂ©gis Loisel, Jean-Blaise Djian, Vincent MalliĂ© et François Lapierre. C’est le premier auteur citĂ© qui a attirĂ© mon regard sur cette nouvelle aventure. Son travail sur « La QuĂŞte de l’oiseau du temps » m’a suffisamment conquis pour que je ne sois pas indiffĂ©rent Ă  une nouvelle parution signĂ©e de son nom. Le premier tome « Larmes d’abeille » Ă©tait plutĂ´t rĂ©ussi. Les personnages Ă©taient attachants, l’univers agrĂ©able, l’atmosphère dĂ©paysante et les enjeux intrigants. Cet attrait a Ă©tĂ© consolidĂ© par la lecture de l’opus suivant. HĂ©las, le troisième acte marque un effritement de la qualitĂ© du scĂ©nario Ă  mes yeux. Continuer la lecture de « Le Grand Mort, T6 : Brèche »

Undertaker, T2 : La danse de vautours

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Titre : Undertaker, T2 : La danse de vautours
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Ralph Meyer
Parution : Novembre 2015


La couverture du premier tome de « Undertaker » Ă©tait agrĂ©mentĂ©e d’un autocollant le prĂ©sentant comme un successeur digne de « Blueberry » dans l’univers bĂ©dĂ©phile du western. La promesse Ă©tait ambitieuse tant le hĂ©ros créé par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud est un monument culte du neuvième art. Par contre, je dois avouer que cet argument promotionnel avait pris une valeur intĂ©ressante en dĂ©couvrant le duo d’auteurs Ă  l’origine de cette nouvelle sĂ©rie. Xavier Dorison et Ralph Meyer ont dĂ©jĂ  travaillĂ© ensemble en faisant naĂ®tre « Asgard », fresque viking très rĂ©ussie. J’étais donc curieux de voir ce qu’allait donner leur immersion dans l’univers rude du grand ouest amĂ©ricain. Continuer la lecture de « Undertaker, T2 : La danse de vautours »

Saveur coco

SaveurCoco


Titre : Saveur Coco
Scénariste : Renaud Dillies
Dessinateur : Renaud Dillies
Parution : Septembre 2013


Les albums Ă©crits par Renaud Dillies ont la capacitĂ© de me bouleverser. La lecture de AbĂ©lard ou Betty Blues ne m’ont pas laissĂ© indemne. Il s’agit d’histoires très intenses Ă©motionnellement. J’étais donc enchantĂ© de voir apparaĂ®tre dans les libraires son dernier opus sorti le cinq septembre dernier. Il s’intitule Saveur Coco. Comme toujours, il s’agit d’un très bel objet de quatre-vingts pages. La couverture est très rĂ©ussie. Elle prĂ©sente un oiseau et un renard en train de marcher dans le dĂ©sert. Le seul lien avec le titre semble ĂŞtre la noix de coco que tient dans ses mains l’un des personnages. L’ouvrage est accompagnĂ© d’une Ă©tiquette indiquant que ce bouquin est « plus poĂ©tique que Le Petit Prince ». Ce n’est pas rien mĂŞme si je ne suis pas un grand fan de l’œuvre de Saint-ExupĂ©ry.  Continuer la lecture de « Saveur coco »

Mon ami Dahmer

MonAmiDahmer


Titre : Mon ami Dahmer
Scénariste : Derf Backderf
Dessinateur : Derf Backderf
Parution : Février 2013


Mon ami Dahmer est un ouvrage dont la sortie en mars dernier n’a pas laissĂ© les bĂ©dĂ©philes indiffĂ©rents. EditĂ© chez Ca et LĂ , il est l’œuvre de l’auteur amĂ©ricain Derf Backderf. Il se compose d’environ deux cents pages. Son prix avoisine vingt euros. Mais ce ne sont pas ses caractĂ©ristiques administratives qui ont fait sortir ce bouquin du lot mais sa thĂ©matique. Le personnage qui donne son titre au livre est un cĂ©lèbre tueur en sĂ©rie. Il se rĂ©vèle que Backderf l’a cĂ´toyĂ© au lycĂ©e. Son point de vue narratif s’avère donc intĂ©ressant et original. C’est pour cette raison et pour avoir lu nombre de critiques Ă©logieuses que j’ai dĂ©cidĂ© de dĂ©couvrir cet album finalement assez unique dans son genre… Continuer la lecture de « Mon ami Dahmer »

Les naufragĂ©s d’Ythaq, T13 : Glèbe la singulière

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Titre : Les naufragĂ©s d’Ythaq, T13 : Glèbe la singulière
Scénariste : Christophe Arleston
Dessinateur : Adrien Floch
Parution : Novembre 2015


« Les NaufragĂ©s d’Ythaq » fĂŞtent ses dix ans Ă  l’occasion de la parution de son treizième opus intitulĂ© « Glèbe la singulière ». En effet, la couverture nous annonce un cahier graphique inĂ©dit pour cĂ©lĂ©brer cette dĂ©cennie d’aventure. Je suis fidèle depuis le premier tome Ă  l’œuvre nĂ©e de la collaboration du scĂ©nariste Christophe Arleston et du dessinateur Adrien Floch. Après des dĂ©buts prometteurs, la suite s’est parfois montrĂ©e inĂ©gale. NĂ©anmoins, la sympathie ressentie Ă  l’égard les personnages et le souvenir de leurs premières pĂ©rĂ©grinations suffisent Ă  me persuader de poursuivre mon immersion dans l’univers d’Ythaq. Continuer la lecture de « Les naufragĂ©s d’Ythaq, T13 : Glèbe la singulière »

Blacksad, T4 : L’enfer, le silence

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Titre : Blacksad, T4 : L’enfer, le silence
Dessinateur : Juanjo Guarnido
Scénariste : Juan Diaz Canales
Parution : Septembre 2010


« Blacksad » est une sĂ©rie de bandes dessinĂ©es de grande qualitĂ©. Dès la parution de son premier tome il y a dix ans, elle a su conquĂ©rir les critiques professionnels et le public. Cela fait maintenant que la parution de chaque nouvel opus est un vĂ©ritable Ă©vĂ©nement dans l’univers du neuvième art. Ce mois-ci est apparu dans les bacs des libraires « L’enfer, le silence », quatrième aventure du dĂ©sormais cĂ©lèbre John Blacksad. Je me suis empressĂ© de me l’offrir. Une nouvelle fois Juan Diaz Canales s’est occupĂ© de scĂ©nario pendant que Juanjo Guarnido a Ĺ“uvrĂ© sur les dessins et les couleurs. Continuer la lecture de « Blacksad, T4 : L’enfer, le silence »

Metronom’, T5 : Habeas Mentem

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Titre : Metronom’, T5 : Habeas Mentem
Scénariste : Éric Corbeyran
Dessinateur : Grun
Parution : Novembre 2015


« MĂ©tronom’ » est une sĂ©rie qui m’avait intĂ©ressĂ© parce qu’elle Ă©tait scĂ©narisĂ©e par Eric Corbeyran. J’ai toujours eu de l’intĂ©rĂŞt pour le travail de l’auteur bordelais depuis que j’ai dĂ©couvert « Le chant des Stryges ». Je m’étais donc laissĂ© tenter par cette aventure futuriste nĂ©e il y a quelques annĂ©es. Cette saga se conclut avec la parution rĂ©cente de son cinquième acte intitulĂ© « Habeas Mentem » il y a quelques semaines. J’apprĂ©cie le fait que l’histoire ne s’étire pas indĂ©finiment et trouve son conclusion dans un dĂ©lai respectable. Je trouve que les sagas qui s’étalent sur un nombre trop important de tomes ont tendance Ă  voir leur qualitĂ© et leur intĂ©rĂŞt dĂ©croitre au fur et Ă  mesure que les Ă©pisodes s’accumulent. Continuer la lecture de « Metronom’, T5 : Habeas Mentem »

Metronom’, T3 : OpĂ©ration suicide

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Titre : Metronom’, T3 : OpĂ©ration suicide
Scénariste : Éric Corbeyran
Dessinateur : Grun
Parution : Septembre 2012


« Metronom’ » est une série qui avait attisé mon intérêt par le nom de son scénariste. Eric Corbeyran est un auteur que j’apprécie depuis que j’ai découvert « Le chant des stryges », « Le maître de jeu », « Uchronies » ou encore « Pavillon noir ». Il est très productif. Il s’avère donc compliqué de s’offrir l’intégralité de sa bibliographie. Il faut donc faire des choix de temps à autre. « Metronom’ » m’avait attiré par sa thématique. On se trouve au beau milieu d’un récit d’anticipation. Je suis toujours intrigué par ce type d’histoire. Cette saga est toujours en cours d’écriture et se compose actuellement de trois albums. Ma critique porte sur le dernier d’entre eux intitulé « Opération suicide » qui est apparu dans les rayons le dix mars dernier. La couverture nous présente les deux héros menottés sous un ciel étoilé qui nous laisse croire qu’ils se trouvent dans l’espace.

Il est évident que commencer l’histoire par cet opus rend les choses compliquées. Les prérequis sont indispensables dans ce type de scénario. Je me garderai de rentrer trop dans les détails afin que tout le monde puisse se faire une idée du bouquin sans pour autant se voir révéler des choses importantes ou être noyé par un amas trop dense d’informations. La quatrième de couverture présente succinctement l’esprit de la trame : « Dans un avenir proche, au sein d’une société totalitaire qui écrase l’individu au profit de la toute puissance et du mensonge étatiques, une femme mène un combat pour découvrir les raisons de la disparition mystérieuse de son mari parti en mission spatiale… »

Le mur totalitaire semble s’effriter.

La femme en question se prénomme Lynn. Accompagnée d’un journaliste en quête de vérité, elle se trouve sur une navette spatiale à la recherche de son mari. Alors que leur mission est en passe d’être menée à bien, ils se retrouvent arrêtés sur place. On la retrouve donc dans une cellule. Elle vient d’apprendre que son conjoint a succombé à un virus inconnu. Voilà où démarre la narration de ce nouvel acte. Il nous plonge pleinement dans la résistance contre la dictature au pouvoir. Il poursuit l’évolution régulière de la série. Le premier épisode était une présentation du quotidien liberticide de la société. Le deuxième voyait naitre des voix dissonantes dont le rapport de force apparaissait disproportionné. Dans ce nouveau tome, les deux héros rencontrent les rebelles et une organisation qui nous était jusqu’alors inconnue. On voit donc naitre un espoir. Les préparatifs d’un grand jour semblent se mettre en place. Sur ce plan-là, l’atmosphère de la lecture diffère quelque peu de celle des actes précédents. Le mur totalitaire semble s’effriter.

Néanmoins, la narration n’est pas non plus totalement positive et sans accroc. Lynn subit de nouvelles épreuves qui alimentent l’empathie qu’on ressent à son égard. De même, le personnage du journaliste consolide l’attrait qui génère. Son rôle est important tant pour l’avancée de la trame que pour notre curiosité primaire pour les protagonistes. Parallèlement, certains personnages secondaires prennent une ampleur certaine. Par leurs actes, ils quittent l’ombre et voient naitre un rôle important quant à l’issue de l’histoire. Les différents personnages prennent une épaisseur qui n’était pas aussi poussée jusqu’alors. Néanmoins, tout cela n’empêche pas le sentiment que l’intrigue est un petit peu diluée. Une fois l’ouvrage terminé, j’ai eu le sentiment que le rythme aurait pu être plus soutenu. Le scénario nous offre des bribes d’évolution et de changement sans pour autant lancer réellement la machine. On peut donc supposer que le prochain tome se montrera plus dense et intense du fait que les jalons auront été posés dans « Opération suicide ».

Cette série a été l’occasion pour moi de découvrir un nouveau dessinateur. Il se nomme Grun. Son style accompagne parfaitement le propos qui alimente la lecture. Le trait est précis. Que ce soit les personnages ou les décors, rien n’est pas bâclé. Le ton est classique est conviendra à un public large. Les personnages possèdent chacun leur identité graphique malgré des expressions relativement mesurées. Je trouve que le travail de Grun est sérieux. Il met en valeur la narration à défaut de la transcender. L’identité chromatique est par contre évidente. Toutes les planches se construisent majoritaire autour des teintes de bleus et de marrons. Cela rend originale les pages et participe à l’empreinte de la série.

En conclusion, « Opération suicide » est un ouvrage sérieux et de qualité. Il est dans la lignée des deux précédents. Les trois actes forment une entité unique et se lisent à la suite l’un de l’autre sans effort. Néanmoins, « Metronom’ » reste un récit d’anticipation classique et qui contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là ne révolutionnera pas le genre. Malgré tout, on a à faire à une saga construite avec application qui se découvre avec plaisir. Ce n’est déjà pas si mal. Il reste donc à attendre la parution du quatrième tome pour en savoir davantage. Mais cela est une autre histoire…

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Comment faire fortune en juin 40

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Titre : Comment faire fortune en juin 40
Scénaristes : Fabien Nury & Xavier Dorison
Dessinateur : Laurent Astier
Parution : Septembre 2015


« Comment faire fortune en juin 40 » m’a tout de suite attiré lorsque j’ai vu la présence conjointe de Fabien Nury et de Xavier Dorison sur la couverture. Le fait que deux de mes scénaristes préférés participent à ce projet garantie à mes yeux une qualité remarquable à l’ouvrage. La couverture de l’album laisse présager une histoire rythmée et le titre fait naître des perspectives intéressantes. Bref, la première impression générée par ce livre est largement positive et m’incite à m’y plonger rapidement.

« Braquer deux tonnes d’or à la Banque de France, ça paraît difficile… mais en plein exode, dans un pays à feu et à sang, c’est faisable. » Voilà les mots qui accompagnent la quatrième de couverture du bouquin. Cela annonce un programme haut en couleurs ! Ce court texte est associé au portrait de quatre personnages : deux d’entre eux sont munis d’une arme à feu, un autre tient sévèrement une clé à molette et le dernier une ravissante jeune femme muni d’un bâton de dynamite. Bref, tout ce petit monde n’est pas là pour rigoler !

L’histoire d’un casse.

CommentFaireFortuneEnJuin40bIl s’agit donc de l’histoire d’un casse. Un fourgon doit véhiculer deux tonnes d’or de Paris en Gironde. Un petit groupe de malfrats voit ici l’occasion de s’offrir une nouvelle vie. Le plan consiste donc à suivre le camion blindé pour saisir l’occasion de mettre la main dessus. Le problème est que le pays est en guerre : toute la capitale fuit et l’armée allemande bombarde. Tout ne va donc pas être aussi simple que prévu. Les enjeux sont simples et la trame se met en place rapidement.

Malgré le classicisme de l’objectif – mettre la main sur un butin – l’intrigue est pleine de surprises et de rebondissements. La fine équipe enchaîne les complications sur le chemin de la fortune. Le scénario est dense et la lecture ne connaît aucun temps mort. Chaque léger moment de calme n’est que le prémisse d’un nouveau problème. L’adaptabilité des héros est mise à rude épreuve tant leur plan qu’ils pensaient être réglé comme du papier à musique va être souvent remis en cause. Le rythme de la narration est un modèle du genre. Les cent pages ne cessent pas de monter en puissance et en intensité. L’histoire est une véritable spirale infernale pour les protagonistes.

CommentFaireFortuneEnJuin40cCette densité scénariste m’avait évidemment beaucoup plu et a alimenté de manière constante ma curiosité. Mais mon attrait a également été facilité par la présence d’un casting quatre étoiles. Je trouve que le petit groupe en chasse est composé de personnalités intéressantes. Franck est un ancien boxeur adepte de se coucher contre quelques menues monnaies. Sambio porte bien le costume et aime faire fumer la sulfateuse qu’on n’est pas assez vite d’accord avec lui. Ninon est une ravissante jeune fille dont les mains de fée font merveille avec la dynamite. Enfin, le dernier est Helmut, un allemand qui a fui le pays suite à l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Il n’y a aucune affection entre eux. Ils sont uniquement partenaires de travail. La nature de leurs relations couplée à leur côté « Pieds nickelés » offre des moments de dispute vraiment sympathiques. L’écriture des dialogues est plutôt sympathique. Je me suis très vite attaché aux protagonistes et ai été soucieux de leur devenir dès les premières pages.

J’ai également beaucoup apprécié les dessins de Laurent Astier. Je trouve qu’il a un trait qui colle parfaitement avec l’époque à laquelle se déroulent les événements. Je trouve ses illustrations très travaillées. Les détails sont nombreux et donnent ainsi pleinement vie aux décors. De plus, les différents personnages possèdent une personnalité graphique forte. Dès leurs premières apparitions, ils dégagent tous quelque chose. Cela est d’ailleurs également valable pour les personnages secondaires. Quant aux couleurs de Laurence Croix, elles sont pleines de vie et apportent leur écot à la bonne humeur dégagée par l’ouvrage.

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Pour conclure, « Comment faire fortune en juin 40 » est une belle réussite. L’intégration dans cette histoire dans la grande Histoire lui donne un ton particulier qui m’a beaucoup plu. De plus, la qualité du casting permet de s’impliquer pleinement dans le destin des quatre acolytes. Le suspense qui accompagne leur destinée est également bien construit. Bref, la grosse centaine de pages qui compose cette intrigue se déguste avec appétit et plaisir. Je vous conseille donc de suivre les pas de ces quatre braqueurs qui ne vous laisseront pas indifférents…

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