Le roi catastrophe, T1 : Adalbert ne manque pas d’air


Titre : Le roi catastrophe, T1 : Adalbert ne manque pas d’air
Scénariste : Lewis Trondheim
Dessinateur : Fabrice Parme
Parution : Mars 2001


Le roi catastrophe est une sĂ©rie qui a occupĂ© la bibliothĂšque d’un de mes frĂšres lors de ses tendres annĂ©es. Je les ai donc lus il y a presque vingt ans et n’ai pas eu depuis l’occasion de m’y replonger. C’est en tombant par hasard sur la couverture du premier tome que j’ai eu envie de m’y replonger. Cela a d’ailleurs Ă©tĂ© l’occasion de voir que Lewis Trondheim en Ă©tait le scĂ©nariste. Alors que je suis un grand fan de cet auteur, je n’avais jamais fait le rapprochement avec les aventures de ce roi plein d’énergie ! Ma critique d’aujourd’hui porte uniquement sur le premier opus intitulĂ© Adalbert ne manque pas d’air.

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Djinn, T1 : La favorite


Titre : Djinn, T1 : La Favorite
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Ana MirallĂšs
Parution : Mars 2001


« Djinn » est une sĂ©rie Ă  cĂŽtĂ© de laquelle j’étais passĂ© jusqu’à rĂ©cemment. J’ai rĂ©parĂ© cette erreur en dĂ©couvrant le premier tome il y a quelques jours. Ce dernier s’intitule « La favorite ». EditĂ© chez « Dargaud », sa premiĂšre parution date d’une dizaine annĂ©e. Le principal argument qui m’a amenĂ© Ă  m’intĂ©resser Ă  cette saga est le nom de son scĂ©nariste, Jean Dufaux. En effet, j’ai Ă©normĂ©ment apprĂ©ciĂ© quelques Ɠuvres nĂ©s de sa plume. « Murena » et « Barracuda » en font partie. J’espĂ©rais ĂȘtre sĂ©duit par cette nouvelle aventure littĂ©raire car « Djinn » est composĂ©e de treize opus.  Continuer la lecture de « Djinn, T1 : La favorite »

Rural !


Titre : Rural !
Scénariste : Etienne Davodeau
Dessinateur : Etienne Davodeau
Parution : Mai 2001


Etienne Davodeau est aujourd’hui une des rĂ©fĂ©rences du reportage en bande-dessinĂ©e. Il a dĂ©marrĂ© Ă  travailler cet aspect documentaire sur « Rural ! » en 2001. Il dĂ©cide de suivre trois paysans pendant une annĂ©e et de retranscrire leur quotidien, leurs problĂšmes et leurs aspirations. La dĂ©marche, surtout Ă  l’époque, n’est pas simple. Davodeau se sent obligĂ© d’écrire un avant-propos devant l’aspect original de son ouvrage. « Une chose est sĂ»re : c’est de la bande-dessinĂ©e ». Et s’embrayer sur : « je ne connais pas de raison pour le limiter Ă  la fiction ». Il y explique Ă©galement qu’il n’y ait pas objectif et assume parfaitement cette idĂ©e. L’ouvrage fait pas moins de 140 pages et est publiĂ© chez Delcourt.  Continuer la lecture de « Rural ! »

Le vent dans les saules, T4 : Foutoir au manoir

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Titre : Le vent dans les saules, T4 : Foutoir au manoir
Scénario : Michel Plessix
Dessin : Michel Plessix
Parution : Novembre 2001


« Le vent dans les saules » est une sĂ©rie animaliĂšre scĂ©narisĂ©e et dessinĂ©e par Michel Plessix d’aprĂšs le livre jeunesse du mĂȘme nom Ă©crit par Kenneth Grahame. A l’ombre des saules et au bord de la riviĂšre, on suit la vie des animaux de la forĂȘt : Taupe, Blaireau, Rat et l’impossible Crapaud
 Le tout est Ă©ditĂ© chez Delcourt, pour une trentaine de pages par opus. Ce quatriĂšme tome, intitulĂ© « Foutoir au manoir », met fin Ă  la sĂ©rie.  Continuer la lecture de « Le vent dans les saules, T4 : Foutoir au manoir »

Le dessin

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Titre : Le dessin
Scénariste : Marc-Antoine Mathieu
Dessinateur : Marc-Antoine Mathieu
Parution : Novembre 2001


Marc-Antoine Mathieu est un auteur de bande-dessinĂ©e particulier. Ses Ɠuvres sont souvent dĂ©routantes et conceptuelles. Avec « Le dessin », cela ne change pas. Dans ce one-shot de 44 pages, l’auteur nous parle d’Emile, qui vient de perdre l’un de ses amis. Et voilĂ  qu’il reçoit une lettre post-mortem lui intimant de se rendre Ă  un garde-meuble qu’il possĂ©dait et d’y choisir une Ɠuvre. Emile, parmi le foisonnement d’objet, choisi un dessin. « Pourquoi s’arrĂȘta-t-il devant cette petite gravure insignifiante ? » se demande le narrateur. Et nous aussi
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Les ForĂȘts d’Opale, T2 : L’Envers du Grimoire – Christophe Arleston & Philippe Pellet

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Titre : Les ForĂȘts d’Opale, T2 : L’Envers du Grimoire
Scénariste : Christophe Arleston
Dessinateur : Philippe Pellet
Parution : Septembre 2001


« L’envers du grimoire » est le deuxiĂšme tome de « Les forĂȘts d’Opale ». Cette sĂ©rie, actuellement composĂ©e de sept tomes, est scĂ©narisĂ©e par Christophe Arleston et dessinĂ©e par Philippe Pellet. C’est la prĂ©sence du premier nommĂ© sur la couverture qui m’avait attirĂ© vers cette nouvelle saga Ă©ditĂ©e chez Soleil. En effet, « Lanfeust de Troy », « Les maĂźtres cartographes » ou « Les naufragĂ©s d’Ythaq » sont des histoires du mĂȘme auteur que j’ai toujours pris beaucoup de plaisir Ă  dĂ©couvrir. « L’envers du grimoire » date d’une dizaine d’annĂ©es.

Dans le premier opus, on dĂ©couvrait Darko. Jeune homme vivant dans un village Ă©loignĂ© apprend de son oncle qu’il a un destin exceptionnel. Pour cela, il se voit remettre un bracelet dit « de Cohars ». Poursuivi par les prĂȘtres de LumiĂšre qui ne voit pas d’un bon Ɠil son nouveau pouvoir, il part en quĂȘte avec Urfold son oncle et de sa sƓur la ravissante SleĂŻlo du grimoire dont la lecture lui permettra de maĂźtriser les pouvoirs de ce bijou


C’est ce voyage que nous conte cet ouvrage. On retrouve notre trio dans les rues de Le Havre de la LumiĂšre, capitale des cinq Royaumes. Leur objectif est de pĂ©nĂ©trer dans la Grande BibliothĂšque. Mais il n’est pas simple d’y entrer et comment se loger et se sustenter dans une telle ville sans argent ? A cela, s’ajoute le fait de ne pas se faire remarquer par les autoritĂ©s locales. Bref, tout n’est pas si simple


La dimension humoristique de l’histoire prend la place de la trame principale.

Dans le prĂ©cĂ©dent tome, on avait dĂ©couvert les personnages et les grandes lignes de la trame. Dans « L’envers du grimoire », la narration est plus pragmatique. L’intrigue a un objectif qui est de s’emparer du grimoire et toute l’histoire est consacrĂ©e Ă  cette quĂȘte. Cette derniĂšre ne s’avĂšre pas effrĂ©nĂ©e. En effet, la premiĂšre partie du bouquin nous prĂ©sente la citĂ© dans laquelle on erre. Le but des premiĂšres pages est de nous faire dĂ©couvrir le monde qui nous entoure au dĂ©triment de l’avancĂ©e des Ă©vĂ©nements. On pourrait regretter que l’un ne puisse pas se faire sans l’autre. Dans le cas contraire, cela nous aurait offert une trame plus dense. A contrario, ce choix scĂ©naristique a pour consĂ©quence de laisser la dimension humoristique de l’histoire prendre sa place. Ce n’est pas dĂ©sagrĂ©able car cela rend la lecture divertissante et agrĂ©able. Certains moments font sourire et ce n’est pas une mauvaise chose.

Dans un second temps, nos hĂ©ros tentent leur immersion dans la bibliothĂšque. On entre donc dans la partie « action » de l’album. La lecture se veut plus rythmĂ©e. On se pose la question de savoir s’ils vont y arriver, s’ils vont se faire attraper. Quelle va ĂȘtre l’issue de leur plan ? Je trouve que cette partie-lĂ  est bien construite. Elle se dĂ©coupe en plusieurs temps et alternent assez bien les temps morts et les moments plus actifs. Les batailles sont entrecoupĂ©es par des temps de pause qui donnent lieu d’ailleurs Ă  des informations sur l’intrigue. En conclusion, on dĂ©couvre l’apparition, Ă  la maniĂšre des mousquetaires, d’un quatriĂšme membre Ă  notre trio.

Les dessins accompagnent bien la lecture. Les dĂ©cors sont plutĂŽt rĂ©ussis mais restent malgrĂ© tout en retrait des personnages. Cela s’explique par le choix scĂ©naristique de l’histoire qui se construit davantage sur les protagonistes que sur l’univers qui les entourent. Dans la deuxiĂšme partie, les scĂšnes de combat et de poursuite sont bien dessinĂ©es. On n’a aucun mal Ă  s’y retrouver et un rythme soutenu se dĂ©gage de la lecture. Les couleurs sont l’Ɠuvre de Goussale. A dĂ©faut d’ĂȘtre mĂ©morables, elles accompagnent parfaitement l’histoire. Leur cĂŽtĂ© vif crĂ©e un vrai plaisir de lecture en dĂ©couvrant les premiĂšres pages. L’immersion dans l’album y est simple.

En conclusion, cet album se lit avec plaisir. Son principal dĂ©faut est de, finalement, faire peu avancer la trame. En effet, presque cinquante page pour rĂ©cupĂ©rer un bouquin alors qu’on est dĂ©jĂ  sur place dĂšs la premiĂšre d’entre elles. Il faut faire attention Ă  ne pas donner trop d’importance aux personnages au dĂ©triment de la trame. Dans ce type d’ouvrage, la quĂȘte reste un aspect important de la lecture. Les protagonistes nous sont trĂšs sympathiques. Mais on aimerait bien les voir avancer plus vite


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Note : 13/20