Voltaire & Newton, T1 : Pangloss-Tula


Titre : Voltaire & Newton, T1 : Pangloss-Tula
Scénariste : Mitch
Dessinateur : Sylvain Bauduret
Parution : Septembre 2021


 Voltaire & Newton est un titre prometteur. Je dois bien avouer que la seule lecture de ces mots avait éveillé ma curiosité. De plus, la couverture proposait un splendide volatile représentant l’auteur de Candide. L’univers graphique semblait attrayant. Bref, j’avais une certaine hâte de me plonger dans cette lecture offerte par un duo d’auteurs, Mitch et Sylvain Bauduret, qui m’étaient jusqu’alors inconnus.

Un voyage qui laisse un sentiment mitigé.

La quatrième de couverture présente les enjeux avec les mots suivants : « Quand le jeune Voltaire débarque à Londres en 1726, il rêve de rencontrer l’illustre Newton, alors au crépuscule de sa vie. Cet événement devient possible grâce à la sulfureuse Miss Barton, la nièce du grand scientifique. Les trois penseurs débattent de leur vision du monde et élaborent leur utopie. Mais la fougue de leurs idéaux est loin de s’arrêter à une simple discussion au coin du feu… car Newton compte bien les faire embarquer à bord de sa toute dernière invention, son fantastique Forslo ! »

Le titre l’indique clairement : l’histoire se centre autour des personnages de Voltaire et de Newton. Le potentiel du philosophe et du scientifique laissait présager une intrigue passionnante qui chatouillerait les neurones. Mais, dès les premières pages, il semblerait que le duo serait en fait un trio. Le héron penseur et le chien physicien vont être accompagné d’une ravissante reptile répondant au nom de Miss Barton. Le profil de chaque protagoniste semblait intéressant. De plus, l’identité graphique née de la plume de Sylvain Bauduret accentuée sublimement le caractère certain possédait par les trois personnages centraux.

Passé une phase d’introduction assez rapide, les trois héros embarquent sur une machine qui les envoie dans un monde inconnu. Ce voyage est accompagné d’une dose certaine de mystère comme souvent dans ce type de situation. La principale réside dans le fait qu’à partir de ce moment-là, l’intrigue ne suit plus que le personnage de Voltaire. Newton et Miss Barton deviennent très secondaires. Le célèbre écrivain se trouve plongé dans une société dans laquelle l’éloquence est portée aux nues. C’est peu dire que le philosophe s’y sent rapidement comme un poisson dans l’eau…

Passé l’effet de surprise, j’étais curieux de voir où nous menait cette aventure originale et imprévue. Je dois bien dire que le voyage me laisse un sentiment mitigé. J’ai trouvé la trame relativement diluée. Au final, il ne se passe pas grand-chose de mon point de vue. Les enjeux manquent de clarté et j’ai eu du mal à me les approprier. Néanmoins, la lecture reste agréable grâce à la qualité des illustrations. J’ai retrouvé d’une certaine manière le plaisir visuel que m’offrait la série De Capes et de crocs.

Pour conclure, je ne peux pas nier le fait que cet album possède des qualités et que la série possède un potentiel certain. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et ai passé un moment agréable. Néanmoins, je reste un petit peu frustré par rapport à mes attentes. Peut-être qu’une autre lecture me fera nuancer mes critiques sur le scénario. Malgré cela, j’en conseille la découverte. Ce premier opus, Pangloss-Tula, est un objet original et intéressant qui mérite le détour et dont je suis curieux de connaitre la suite…

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