Donjon Crépuscule, T112 : Pourfendeurs de démons


Titre : Donjon Crépuscule, T112 : Pourfendeurs de démons
Scénario : Joann Sfar & Lewis Trondheim
Dessinateur : Obion
Parution : Juin 2021


Outre la branche principale, « Donjon Crépuscule » a toujours été ma sous-série préférée dans les « Donjon ». Les personnages de Marvin, l’ambiance apocalyptique et le fait de découvrir ce qu’allait devenir les personnages lui donnaient un sel particulier. C’était d’ailleurs cette branche qui avait terminé le cycle de l’entité noir il y a quelques années. Voilà donc un nouveau tome sorti pour mon plus grand plaisir, intitulé « Pourfendeurs de démons ».

De la baston, de la baston, de la baston…

Marvin Rouge et Zakûtu vivent ensemble en bons sauveurs du monde. Le rôle de Zakûtu a été oublié pendant que Marvin voit débarquer des admirateurs régulièrement. Ils vont sortir de leur retraite alors que des démons se mettent à posséder tout ce qui traîne comme personnes et animaux dans le coin pour attaquer Marvin.

On retrouve avec plaisir Marvin Rouge, ce lapin très fort à la bagarre mais peu mature dans sa tête. Le début manque un peu d’allant, se concentrant essentiellement sur des attaques de démons façon running-gag. Puis, quand Marvin est enfin capturé, il semble que l’histoire démarre. Le tout reste quand même très bagarre dans l’esprit, avec peu d’enquêtes ou de découvertes.

Il semblerait que ce tome permette d’ouvrir de nouvelles pistes et de lier les nouvelles séries, notamment les séries Antipodes. Il m’a fallu du temps pour comprendre qui était le grand méchant de cette BD. Cependant, les liens créés dans les débuts de Donjon n’étaient pas toujours évidents en première lecture, mais les tomes se suffisaient largement à eux-mêmes. Pour le coup, on reste un peu sur notre faim.

Le dessin est assuré par Obion qui avait déjà officié sur cette série. Le dessin est dans les canons du genre, efficace et rond, dynamique et réussi. Rien à redire là-dessus, tant sur les personnages que dans les décors. Pour les combats, le découpage est bien mené. La fin, grandiose et apocalyptique, est tout aussi maîtrisée. Du beau boulot.

Un album qui laisse sur notre faim. Sans doute demande-t-il plus que d’autres le besoin d’avoir lu le reste des autres livres. Alors il se pourrait qu’il se bonifie avec les années. « Donjon » a une construction particulière qui nécessite un peu de temps pour se déployer pleinement. Malgré tout, les fans seront satisfait de retrouver Marvin Rouge découper des bras… à tour de bras.

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