Réseau-Boulot-Dodo, T2


Titre : Réseau-Boulot-Dodo, T2
Scénariste : Fabrice Erre
Dessinateur : Fabrice Erre
Parution : Août 2023


Ce n’est un secret pour personne, ce blog est fan de Fabrice Erre (peut-être parce que ses rédacteurs sont enseignants comme le dessinateur l’a été ?). Ses séries sont toutes lues et chroniquées ici. « Réseau-boulot-dodo » semblait être un titre en forme de one-shot mais voilà qu’un tome deux sort en librairie. Il était de notre devoir d’aller le lire. Le tout pèse 56 pages et est édité chez Fluide Glacial.

Un peu léger.

« Réseau-Boulot-Dodo » propose des gags en une planche portant sur les réseaux sociaux et, plus largement, sur la technologie. Plus rarement, un dessin ou une histoire de trois pages. Les chutes sont la plupart du temps basées sur le décalage entre la vie sur internet et la « vraie » vie. En cela, l’humour est absurde.

L’ouvrage se lit avec plaisir et laisse le lecteur le sourire aux lèvres. Cependant, comparé à d’autres ouvrages de l’auteur, je trouve celui-ci plus inégal. Certains gags sont très réussis, d’autres tombent un peu à plat. Cela donne l’impression que Fabrice Erre avait suffisamment consommé son sujet dans le premier tome. La densité n’est pas assez forte pour pleinement nous lancer dans des rires à la lecture. On retrouve le ton de l’auteur, gentil et qui met le doigt sur nos petits travers. En cela, ses habituels fans seront en terrain connu.

Le trait de Fabrice Erre se reconnaît sans problème et fait le job. Il est très adapté à cet ouvrage humoristique et les expressions exagérées participent au plaisir de lecteur. J’en profite pour ajouter que l’auteur travaille fortement les formes de phylactères ainsi que sa graphie pour ajouter de la force à ses planches et c’est quelque chose dont on ne parle pas suffisamment ! J’aurais un petit bémol pour les couleurs que je n’ai pas trouvées très engageantes. Difficile de dire pourquoi.

Ce deuxième tome de « Réseau-Boulot-Dodo » est loin d’être le plus réussi de l’auteur. Il ressemble à un ouvrage en trop, comme si un seul opus aurait été suffisamment. On y retrouve cependant l’humour de l’auteur et quelques gags vraiment réussis. Mais cela se lit (trop) vite et s’oublie à peu près aussi rapidement. À réserver aux fans.

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