Titre : Tu mourras moins bête, T4 : Professeur Moustache étale sa science
Scénariste : Marion Montaigne
Dessinatrice : Marion Montaigne
Parution : Septembre 2015
Après avoir explosé sur la blogosphère, Marion Montaigne a reçu un succès mérité pour « Tu mourras moins bête », ses recueils de vulgarisation scientifique. Outre l’humour omniprésent, l’auteure aime remplir ses pages de références cinémas, séries ou simplement people. Le tout est publié chez Delcourt pour 250 pages.
Depuis son changement d’éditeur, Marion Montaigne ne s’impose plus de thème général. On aborde donc tout et n’importe quoi, l’auteure se faisant plaisir avec ses sujets de prédilection. On retrouve donc beaucoup les explications geek (« Jurassic Park », « Le Seigneur des Anneaux », « Star Wars »…) et le pipi caca. Ainsi, on sent que Montaigne prend un plaisir infini à nous parler des pets…
Rire de la science par l’absurde.
Toutes les explications démarrent par une fausse carte postale dessinée par nombre d’invités. Chacun pose une question, à laquelle répond la dessinatrice. Si certains thèmes sont très généraux, d’autres partent un peu dans tous les sens. Au final, ce n’est pas plus mal, les notes ne suivant pas non plus un schéma systématique qui ennuierait le lecteur. Car force est de constater qu’après quatre tomes bien fournis, Marion Montaigne continue à être aussi drôle et didactique à la fois. Même si ce que l’on apprend a, dans ce tome, finalement peu d’intérêt. Comme un symbole, le livre se ferme sur la sexualité des dinosaures, une façon de mixer deux grands sujets traités dans ses livres…
Au niveau du dessin, on retrouve le trait particulièrement relâché de Marion Montaigne et colorisé à l’aquarelle. C’est clairement ce qui peut rebuter le plus au premier abord, mais son efficacité est évidente. C’est là le plus important.
Ce tome confirme (si besoin était) tout le talent de Marion Montaigne pour la vulgarisation. Et plus que pour apprendre des choses, on lit avant tout « Tu mourras moins bête » pour rire avec l’auteure de la science et de tous les questionnements que cela peut apporter. Et si c’est absurde, c’est encore meilleur !