Le Chant des Stryges, Saison 3, T13 : Pouvoirs

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Titre : Le Chant des Stryges, Saison 3, T13 : Pouvoirs
Dessinateur : Richard Guérineau
Scénariste : Eric Corbeyran
Parution : Septembre 2010


En septembre dernier est sorti le treizième opus de la sĂ©rie « Le chant des stryges ». Cette saga de bandes dessinĂ©es a dĂ©butĂ© il y a environ dix ans. J’en suis un grand adepte et j’ai Ă©tĂ© ravi de pouvoir en dĂ©couvrir un nouveau tome. Les auteurs n’ont pas Ă©voluĂ©. Eric Corbeyran s’occupe du scĂ©nario et Richard GuĂ©rineau des dessins. Ils se sont associĂ©s Ă  Luca Malisan pour les couleurs. Les stryges sont d’impressionnantes bestioles ailĂ©es qui gravitent autour de nous sans qu’on le sache vraiment. Corbeyran a Ă©crit plusieurs sĂ©ries contant leur histoire telles que « Le clan des chimères », « Le maitre de jeu » ou encore « Le siècle des ombres ». Mais la trame centrale reste « Le chant des stryges ». Mon avis va se concentrer sur le dernier album paru intitulĂ© « Pouvoirs ». Il est Ă©ditĂ© chez Delcourt. Son prix est de 13,50 euros. Continuer la lecture de « Le Chant des Stryges, Saison 3, T13 : Pouvoirs »

Le Chant des Stryges, Saison 2, T12 : Chutes

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Titre : Le Chant des Stryges, Saison 2, T12 : Chutes
Scénariste : Eric Corbeyran
Dessinateur : Richard Guérineau
Parution : Octobre 2008


Mon avis d’aujourd’hui porte sur le douzième tome paru de la sĂ©rie de bandes dessinĂ©es « Le chant des stryges ». Cette sĂ©rie est l’œuvre de Corbeyran et GuĂ©rineau. Le premier est le scĂ©nariste et le second le dessinateur. Ils se sont adjoints lors des derniers albums Hedon qui s’occupe des couleurs. Cette sĂ©rie est actuellement composĂ©e detreize tomes qui se partagent en trois saisons. Le sujet de mon avis est le dernier tome de la deuxième saison intitulĂ© « Chutes ». Il est Ă©ditĂ© chez Delcourt et coĂ»te treize euros. ComposĂ© d’une petite cinquantaine de pages, cet ouvrage est de qualitĂ©. En effet, la couverture est rigide et les feuilles sont agrĂ©ables Ă  lire et Ă  tourner.  Continuer la lecture de « Le Chant des Stryges, Saison 2, T12 : Chutes »

Bouche du diable

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Titre : Bouche du diable
Scénariste : Jérôme Charyn
Dessinateur : François Boucq
Parution : Janvier 1990


Après avoir dĂ©couvert « Little Tulip », j’avais envie de partir en quĂŞte d’autres ouvrages du duo formĂ© par JĂ©rĂ´me Charyn (au scĂ©nario) et François Boucq (au dessin). C’est chose faite avec « Bouche du diable », paru 25 ans plus tĂ´t et abordant plus ou moins le mĂŞme thème : Ă  savoir l’histoire des exilĂ©s soviĂ©tiques aux Etats-Unis d’AmĂ©rique. Le bouquin Ă©tait prĂ©alablement Ă©ditĂ© aux Ă©ditions Casterman avant multiples rééditions. Continuer la lecture de « Bouche du diable »

Le viandier de Polpette, T1 : L’ail des ours

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Titre : Le viandier de Polpette, T1 : L’ail des ours
Scénariste : Olivier Milhaud
Dessinateur : Julien Neel
Parution : Mai 2011


Si Julien Neel est connu avant tout pour sa sĂ©rie Ă  succès « Lou ! », je l’ai remarquĂ© par « Chaque chose », un ouvrage tout en sensibilitĂ© très rĂ©ussi. Alors forcĂ©ment, lorsqu’est sorti « Le viandier de Polpette », ma curiositĂ© s’est rĂ©veillĂ©e. Julien Neel y assure le dessin pendant qu’Olivier Milhaud s’occupe du scĂ©nario. PubliĂ© chez Gallimard, le tout pèse 136 pages pour ce qui semble ĂŞtre un premier tome, l’ouvrage Ă©tant sous-titrĂ© « L’ail des ours ».  Continuer la lecture de « Le viandier de Polpette, T1 : L’ail des ours »

Le Grand Mort, T6 : Brèche

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Titre : Le Grand Mort, T6 : Brèche
Scénariste : Régis Loisel & Jean-Blaise Djian
Dessinateur : Vincent Mallié
Parution : Novembre 2015


« Le Grand Mort » est une sĂ©rie nĂ©e il y a presque dix ans. Elle est le fruit de la collaboration entre RĂ©gis Loisel, Jean-Blaise Djian, Vincent MalliĂ© et François Lapierre. C’est le premier auteur citĂ© qui a attirĂ© mon regard sur cette nouvelle aventure. Son travail sur « La QuĂŞte de l’oiseau du temps » m’a suffisamment conquis pour que je ne sois pas indiffĂ©rent Ă  une nouvelle parution signĂ©e de son nom. Le premier tome « Larmes d’abeille » Ă©tait plutĂ´t rĂ©ussi. Les personnages Ă©taient attachants, l’univers agrĂ©able, l’atmosphère dĂ©paysante et les enjeux intrigants. Cet attrait a Ă©tĂ© consolidĂ© par la lecture de l’opus suivant. HĂ©las, le troisième acte marque un effritement de la qualitĂ© du scĂ©nario Ă  mes yeux. Continuer la lecture de « Le Grand Mort, T6 : Brèche »

Le bois des vierges, T3 : Épousailles

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Titre : Le bois des vierges, T3 : Épousailles
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinatrice : Béatrice Tillier
Parution : Mai 2013


« Le bois des vierges » termine son histoire avec ce troisième tome intitulĂ© « Épousailles ». Dommage que les auteurs spoilent leur histoire (surtout avec la couverture)… Cette histoire fantastique oĂą chimères, animaux et hommes se combattent les uns les autres avait marquĂ© par son histoire dense et son graphisme magnifique. Cette trilogie se termine-t-elle sur une bonne note ? Continuer la lecture de « Le bois des vierges, T3 : Épousailles »

Le bois des vierges, T2 : Loup

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Titre : Le bois des vierges, T2 : Loup
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinatrice : Béatrice Tillier
Parution : Novembre 2010


Le premier tome du « Bois des vierges » avait posĂ© les bases d’un univers original, oĂą bĂŞtes et humains Ă©taient tous civilisĂ©s. En tout cas, avant qu’ils ne partent en guerre… Le meurtre du prince a enflammĂ© le pays et la guerre fait rage. Triste constat en ce dĂ©but d’ouvrage. Il reste un seul espoir : retrouver Aube. Mais comment pĂ©nĂ©trer le bois oĂą, par dĂ©finition, seule une vierge peut y survivre ? Le tout est scĂ©narisĂ© par Jean Dufaux, dessinĂ© par BĂ©atrice Tillier et publiĂ© chez Delcourt. Continuer la lecture de « Le bois des vierges, T2 : Loup »

Le bois des vierges, T1

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Titre : Le bois des vierges, T1
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Béatrice Tillier
Parution : Février 2008


Fan d’anthropomorphisme, on m’avait conseillĂ© il y a des annĂ©es la sĂ©rie « Le bois des vierges ». Avec un bon temps de retard, je me suis procurĂ© la sĂ©rie scĂ©narisĂ©e par Jean Dufaux et dessinĂ©e par BĂ©atrice Tillier. Au format classique, en trois tomes, elle fait intervenir des animaux intelligents qui s’opposent aux humains. Le tout est publiĂ© chez Robert Laffont. Continuer la lecture de « Le bois des vierges, T1 »

Trois ombres

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Titre : Trois Ombres
Scénariste : Cyril Pedrosa
Dessinateur : Cyril Pedrosa
Parution : Septembre 2007


Après avoir découvert Cyril Pedrosa avec son autobiographique écolo « Autobio » (à laquelle je n’avais pas du tout accroché), je me devais de découvrir d’autres ouvrages de cet auteur afin d’infirmer (ou pas) cette première mauvaise impression. « Trois Ombres » est un roman graphique de 268 pages. Loin de l’humour de son autobiographie, on a affaire ici à un drame familial sur fond de fantastique.

Le livre démarre sur la présentation d’une petite famille parfaite : Louis et Lise ont un fils, Joachim. Tout va bien dans leur petite ferme isolée, rien ne semble pouvoir gêner la vie des trois personnages. Jusqu’au jour où trois ombres apparaissent au loin, des cavaliers. S’ensuit un stress lié à ces spectres. Que sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi rôdent-ils autour de la maison ?

Une fuite sans espoir sous fond de lien père-fils.

Après un début sous forme d’utopie familiale, la peur et la colère s’immiscent pour culminer jusqu’à la fuite du père et du fils. Une fuite sans réel espoir comme on le comprend tout de suite. Ainsi, « Trois Ombres » abordent avant tout le lien père-fils. Jusqu’où le père peut-il aller pour sauver son fils ? Jusqu’à son propre sacrifice ?

« Trois Ombres » est avant tout un conte. En effet, on ne croit pas une seconde à l’univers créé par Pedrosa. La famille vit ainsi dans une ferme isolée de tout dans un bonheur parfait et insouciant. De même, les aspects fantastiques sont évidemment totalement inexpliqués. Les dernières pages viennent appuyer d’autant plus la thèse d’une fable. On ne sait trop si l’histoire est une grande métaphore (sur la maladie ?) ou pas. En cela, le scénario manque un peu d’appui, hésitant entre réalisme (lors de la traversée) ou fantastique pur (notamment sur la fin). Cette indécision m’a quelque peu gêné quand j’ai refermé l’ouvrage, ne sachant trop qu’en penser.

Cependant, Pedrosa parvient avant tout à distiller un vrai charme dans « Trois Ombres ». Les ambiances, quelles qu’elles soient, sont remarquablement rendues. Tristesse, joie, colère, désespoir… Cependant, je n’ai pas été ému plus que ça. J’ai été happé par les événements, pris dans le périple des personnages. Mais les parties émotionnelles m’ont laissé un peu froid. Cela vient des procédés narratifs parfois un peu appuyés de l’ouvrage. Cyril Pedrosa en fait parfois un tout petit trop. Je chipote un peu, mais par moment, dans la lecture, je me suis fait la réflexion.

Au niveau du dessin, c’est particulièrement réussi. Le noir et blanc est bien maîtrisé, il y a une vraie texture et du volume qui se dégage des planches. Le style sait se modifier et s’adapter aux situations. Très noir pour certains passages, plus flou pour d’autres. Le travail sur les planches est réellement remarquable et vaut le coup d’œil. En revanche, je ne suis pas fan du trait que Pedrosa donne à ses personnages. C’est une question de goût.

Au final, cet ouvrage est à découvrir. Certes, il y a plusieurs éléments qui m’ont gêné ou fait tiquer pendant la lecture, mais il possède d’indéniables qualités, tant dans le dessin que dans l’ambiance particulière qu’il dégage. Il m’a réconcilié avec Cyril Pedrosa. Et c’est déjà pas mal !

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Okko, T10 : Le cycle du vide, deuxième partie

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Titre : Okko, T10 : Le cycle du vide, deuxième partie
Scénariste : Hub
Dessinateur : Hub
Parution : Novembre 2015


« Okko » fait partie de ces rares séries qui, au fur et à mesure des tomes, se bonifie. Après cinq diptyques, il est temps pour Hub de raccrocher et de terminer son histoire. Les premiers cycles avaient vu Okko le ronin faiblir, vieillir et être mutilé. Dans « Le cycle du vide », il prend une retraite bien méritée. C’est l’occasion de revenir sur son passé. Le tout est publié chez Delcourt.

« Okko » reprend les codes de l’aventure classique. Un groupe disparate d’individu (un démon, un ronin, un moine alcoolique et son apprenti) arpente un Japon médiéval fantastique. En utilisant un flashback pour terminer son œuvre, Hub s’attache à nous expliquer comment ce groupe s’est formé. Okko est donc à la recherche de sa mère. Parallèlement, on suit l’histoire de Noshin, comprenant comment il est devenu moine.

Une fin en apothéose.

Okko10aL’inconvénient majeur de ce cycle est l’absence (presque) totale de Noburo, un personnage ô combien charismatique ! Cependant, les informations distillées, le suspense insoutenable et les révélations compensent largement cette perte. Car au-delà de ce cycle passionnant, c’est toute la série qui prend du sens. Sitôt fermé ce tome, je me suis relancé dans la lecture complète des cycles précédents, retrouvant les allusions laissés par Hub précédemment (la relecture de la visite des monastères prend ainsi une saveur particulière…). L’auteur a vraiment pensé sa série comme un tout. Et au-delà de chaque cycle qui possédait un intérêt en tant qu’entité unique, la série prend encore une nouvelle dimension.

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Hub réussit donc le pari de refermer sa série sans laisser de regret à ses lecteurs. On sentait un Okko à bout et on le laisse partir chasser ses démons intérieurs. Les révélations sont puissantes et on ne sort pas déçu de ce cycle qui explique le passé des protagonistes sans renier aux codes de la série : violence, démons et manipulations.

Graphiquement, Hub a beaucoup évolué dans son dessin les années passant, tout en gardant cette identité forte. Le trait est dynamique et élégant, puisant dans différentes sources. La colorisation est encore une fois de grande qualité, sublimant les ambiances sans ternir le dessin de l’auteur.

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« Okko » se termine et c’est tant mieux. Point d’orgue de la série, ce cycle du vide est riche en action et en émotion. Ainsi, aucune déception ne vient ternir cette épopée qui restera comme l’une des meilleures séries de ces dernières années. Okko a pris sa retraite et on aura grand plaisir à relire ses aventures. Il n’y a pas eu de cycle de trop et c’est bien le principal !

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